Notre lettre 1278 publiée le 28 septembre 2025

PAPE LÉON COMPRENEZ- NOUS !



TRÈS SAINT-PÈRE FAITES-NOUS CONFIANCE


NOUS SOMMES SEULEMENT DES CATHOLIQUES !



NOTRE SECONDE ADRESSE

AU TRÈS SAINT-PÈRE
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Apres une premiere adresse au Saint-Pére , Christian Marquant coordinateur du Pelerinage international Summorum Pontificum poursuit son appel au Dialogue, à la Paix et à la Charité pour tous les catholiques qui sont de et dans L'Eglise


PAIX LITURGIQUE – Mais alors que voulez-vous ?

Christian Marquant – Nous sommes catholiques et désirons avant toute autre chose continuer à rester catholiques comme l’étaient nos aïeux et si Dieu le veut comme le seront nos enfants.


PAIX LITURGIQUE – Mais certains font courir sur vous des rumeurs selon lesquelles vos motivations seraient surtout politiques ?

Christian Marquant – Bien sûr, l’homme est un « animal politique », dit Aristote, et donc tout ce qu’il fait a une portée « politique », comme par exemple d’aller à la messe le dimanche. Mais dans le sens de la rumeur qui court à notre sujet, c’est une calomnie. Le seul moyen d’y échapper serait que s’établisse un vrai dialogue avec nos Pères. Cela permettrait, je le crois, de ramener ces affirmations à ce qu’elles sont : d’odieux mensonges au but bien connu : « Qui veut tuer son chien l’accuse de la rage »… La vérité est que l’ensemble des pratiquants ordinaires et traditionnels sont aujourd’hui plus « à droite » qu’autrefois, du fait que les progressistes vieillissent et que leurs enfants ne pratiquent plus. MAIS NOUS SOMMES ESSENTIELLEMENT DES FIDÈLES CATHOLIQUES ATTACHÉS A LEUR ÉGLISE QUI VEULENT SUIVRE LES PAS DU CHRIST.


PAIX LITURGIQUE – Mais il pourrait se trouver dans vos choix une dimension culturelle ?

Christian Marquant – J’espère bien ! La religion s’est toujours exprimée dans l’art ; du temps où elle était vivace. Mais voyez-vous ce n’est pas en raison de notre culture que nous sommes attachés à notre liturgie.

PAIX LITURGIQUE – Pour quelle raison forte alors ?

Christian Marquant – Le sens de la foi est d’abord du bon sens. « Ce qui était sacré pour les générations précédentes reste grand et sacré pour nous », disait Benoît XVI dans sa lettre aux évêques accompagnant Summorum Pontificum. « Il est bon pour nous tous, de conserver les richesses qui ont grandi dans la foi et dans la prière de l’Église, et de leur donner leur juste place. » La liturgie que nous pratiquons est celle que nous ont transmise nos aïeux, celle qui a sanctifié tant de martyrs et d’apôtres qui ont évangélisé bien des nations. Mais en réalité notre attachement est encore plus profond car aujourd’hui en Europe beaucoup de fidèles attachés à l’usus antiquior sont en quelque sorte des convertis.


PAIX LITURGIQUE – Des convertis ? En quel sens ?

Christian Marquant – Oui souvent des fidèles qui s’étaient éloignés de l’Église ou encore plus nombreux des fidèles qui n’ont pas trouvé le Printemps de l’Église dans les nouvelles liturgies auxquelles ils ont participé depuis un demi-siècle. C’est un constat : les fidèles qui assistent aux messes traditionnelles allaient auparavant aux messes nouvelles.


PAIX LITURGIQUE – Car les fidèles attachés à l’usus antiquior n’ignorent donc pas la nouvelle liturgie ?

Christian Marquant – Cela leur serait impossible. C’est celle qui est célébrée dans la presque totalité des paroisses et c’est celle qu’ils côtoient lors de cérémonies où tous se retrouvent (mariages, funérailles, baptêmes, etc.) C’est parce qu’ils la connaissent bien et qu’ils la subissent depuis longtemps que, lorsqu’ils croisent le Vetus Ordo, ils n’hésitent pas à s’y attacher dans une sorte de retour à la maison. La dernière vague d’arrivée dans les lieux de culte traditionnels a eu lieu lors de la crise sanitaire : de nombreux fidèles voyant leurs églises fermées sont allés dans les églises où était célébrée la messe traditionnelle. Et ils y sont restés. On pourrait user de la fameuse phrase de Mgr Lefebvre : « Laissez-nous faire l’expérience de la tradition ! » en disant : « Laissez faire aux fidèles des paroisses ordinaires l’expérience de la tradition ! »


PAIX LITURGIQUE – Et pourquoi ce « succès » ?

Christian Marquant – La cause est le sens de la foi. Je crois que pour les petits, les pécheurs, c’est-à-dire pour nous tous, c’est une immense grâce de se retrouver à genoux et en silence au pied de l’autel c’est-à-dire au pied du Calvaire lors de ce renouvellement non sanglant du sacrifice du Christ, que d’une manière si parfaite exprime la liturgie « extraordinaire », comme l’avait nommé Le Pape Benoit.


PAIX LITURGIQUE – Parce que, pour vous, la liturgie traditionnelle est celle des plus humbles et des plus pauvres ?

Christian Marquant – Oui et plus encore celle des pécheurs agenouillés avec leurs péchés et leurs angoisses devant leur Rédempteur. Et pour faire une remarque sociologique : bien des messes de paroisses ordinaires ont un public plus « bourgeois » que nombre de messes traditionnelles. Les messes que l’archevêque de Paris a supprimées étaient, comme par hasard, celles qui avaient le public le plus humble.


PAIX LITURGIQUE – Mais la liturgie traditionnelle est une liturgie difficile à comprendre.

Christian Marquant – L’usus antiquior dans sa sublimité spirituelle est un éblouissement liturgique qui saisit les plus pauvres et que comprennent même les analphabètes. Quant aux plus intellectuels, ils peuvent suivre dans leurs missels comme cela se faisait autrefois.


PAIX LITURGIQUE – Mais tout le monde ne connait pas le latin.

Christian Marquant – Au XXIème siècle où le monde est polyglotte cet aspect est très secondaire. Mais n’oublions pas que le latin est la langue de l’Église, une langue sobre et précise, plus claire pour le croyant que bien des explications théologiques en langue vernaculaire. Et puis, je vais vous dire : comprend-on mieux le mystère de la transsubstantiation lorsqu’on assiste à une messe en français, face au peuple, où l’on prend la communion dans la main, où au contraire lorsqu’on participe à une messe traditionnelle en latin dans tout le mystère du merveilleux rite ?


PAIX LITURGIQUE – Mais pensez-vous que seul le Vetus Ordo serait le bon moyen d’assister à la messe ?

Christian Marquant – Si je l’affirmais cela signifierait que je ne connais pas les richesses liturgiques de l’Église catholique et notamment de ses multiples et saints rites orientaux mais aussi occidentaux. Le bon moyen, le seul moyen, non. Mais je dis : un excellent moyen.


PAIX LITURGIQUE – Mais alors que demandez-vous ?

Christian Marquant – Seulement la Paix et l’Unité dans la possibilité de continuer à vivre notre foi catholique au rythme de l’usus antiquior comme le pape Benoit l’avait proposé. En fait, nous demandons la paix dans l’Église entre tous les catholiques pour enfin entreprendre cette ré-évangélisation si évidemment nécessaire aujourd’hui.


 

POPE LEO, UNDERSTAND US!

HOLY FATHER, HAVE TRUST IN US!

WE ARE ONLY CATHOLICS

(Part 2)



 

After a first appeal to the Holy Father, Christian Marquant, coordinator of the international pilgrimage Summorum Pontificum, continues his call for dialogue, peace, and charity for all Catholics in and of the Church.

 

PAIX LITURGIQUE – But then, what is that you wish for?

Christian Marquant – We are Catholics and we wish, above all, to remain Catholics as our ancestors were and, God willing, as our children will be.


PAIX LITURGIQUE – But some are spreading rumors about you that your motivations are primarily political.

Christian Marquant – Of course, man is a "political animal," said Aristotle, and therefore everything he does has a "political" meaning, like going to Mass on Sunday. But in the sense of that rumor which is circulating about us, that is mere slander. The only way to escape it would be to establish a sincere dialogue with our Fathers. I think this would allow us to reduce these statements to what they are: hateful lies with a well-known objective: "Whoever wants to kill his dog accuses it of having rabies." The truth is that most of the ordinary traditional churchgoers today are more right-wing than before, because progressives are aging and their children no longer practice the faith. WE ARE FAITHFUL CATHOLICS, FOLLOWING THEIR CHURCH, WHO WISH TO FOLLOW IN CHRIST'S FOOTSTEPS.


PAIX LITURGIQUE – But could a cultural dimension also be seen in your choices?

Christian Marquant – I hope so! Religion has always expressed itself in art, in those times when it was very lively. But it should be noted that it is not for cultural reasons that we are attached to our liturgy.


PAIX LITURGIQUE – What, then, is the compelling reason?

Christian Marquant – The sense given by faith is, above all, good sense, good common sense, if you will. “What earlier generations held as sacred, remains sacred and great for us too,” said Benedict XVI in his letter to the bishops accompanying Summorum Pontificum. “It behooves all of us to preserve the riches which have developed in the Church’s faith and prayer, and to give them their proper place.” The liturgy we practice is the one handed down to us by our ancestors, the one that sanctified so many martyrs and apostles who evangelized many nations. But in reality, our attachment is even deeper because today in Europe, many of the faithful attached to the usus antiquior are, in a certain sense, converted.


PAIX LITURGIQUE – Converted? In what sense?

Christian Marquant – Yes, often they are faithful who had distanced themselves from the Church, or even more numerous, faithful who have not found the Springtime of the Church in the new liturgies in which they have participated over the last half century. It's a fact: the faithful who attend traditional Masses previously attended the new Masses.


PAIX LITURGIQUE – So the faithful attached to the usus antiquior are not unfamiliar with the new liturgy?

Christian Marquant – That would be almost impossible, since that is the liturgy celebrated in almost all parishes and the one they encounter in ceremonies where everyone gathers together (weddings, funerals, baptisms, etc.). It's because they know it well and have lived it for a long time that, when they come across the Vetus Ordo, they don't hesitate to adhere to it, as one who feels he’s returning home. The last wave of arrivals to traditional places of worship occurred during the health crisis: many faithful, seeing their churches closed, went to the churches where the traditional Mass was celebrated. And there they stayed. We might in fact use Archbishop Lefebvre's famous phrase: "Let us experience tradition!" and say: "Let the faithful of ordinary parishes experience tradition!"


PAIX LITURGIQUE – And what is the reason for this "success"?

Christian Marquant – The reason is the sense of faith. I believe that for the little ones, for the sinners, that is, for all of us, it is an immense grace to find ourselves kneeling in silence at the foot of the altar, that is, at the foot of Calvary, during the bloodless renewal of Christ's sacrifice, so perfectly expressed by the "extraordinary" liturgy, as Pope Benedict called it.


PAIX LITURGIQUE – Because, for you, the traditional liturgy is that of the humblest and poorest?

Christian Marquant – Yes, and even more so that of sinners kneeling with their sins and their anguish before their Redeemer. And if I may make a sociological observation: many ordinary parish Masses have a more "bourgeois" audience than many traditional Masses. The Masses that the Archbishop of Paris abolished were, by pure chance, those where the congregations were the humblest.


PAIX LITURGIQUE – But the traditional liturgy is a difficult liturgy to understand.

Christian Marquant – The usus antiquior, in its spiritual sublimity, is a liturgical wonder that captivates the poorest and is understood even by the illiterate. As for the most intellectual, they can follow by using their missals as people did in the past.


PAIX LITURGIQUE – But not everyone knows Latin.

Christian Marquant – In the 21st century, when the world is multilingual, this aspect is very secondary. But let us not forget that Latin is the language of the Church, a sober and precise language, clearer for the believer than many theological explanations in the vernacular. And so, I will ask you: do we better understand the mystery of transubstantiation when we attend a Mass in English, facing the people, where we receive Communion in the hand, or, on the contrary, when we participate in a traditional Latin Mass, in all the mystery of its marvelous rite?


PAIX LITURGIQUE – But do you believe that only the Vetus Ordo would be the correct way to attend Mass?

Christian Marquant – If I said that, it would mean that I am not familiar with the liturgical richness of the Catholic Church, particularly its numerous Eastern and Western sacred rites. The correct way, the only way, no. But I say: an excellent way.


PAIX LITURGIQUE – But then what do you ask for?

Christian Marquant – Only Peace and Unity around and with the possibility of continuing to live our Catholic faith according to the usus antiquior, as proposed by Pope Benedict. In fact, we ask for peace in the Church among all Catholics so that we may finally undertake that re-evangelization which is so evidently necessary today.



 
 

PAPA LEONE, CAPITECI!

SANTO PADRE, ABBIATE FIDUCIA IN NOI!

SIAMO SOLO CATTOLICI

(Parte 2)






 

Dopo un primo appello al Santo Padre, Christian Marquant, coordinatore del pellegrinaggio internazionale Summorum Pontificum, continua la sua chiamata al dialogo, alla pace e alla carità per tutti i cattolici nella Chiesa e della Chiesa.


PAIX LITURGIQUE – Ma allora, cosa desiderate?

Christian Marquant – Siamo cattolici e desideriamo soprattutto rimanere cattolici come lo erano i nostri antenati e, a Dio piacendo, come lo saranno i nostri figli.


PAIX LITURGIQUE – Ma alcuni stanno diffondendo voci sul vostro conto secondo cui le vostre motivazioni sarebbero principalmente politiche.

Christian Marquant – Certo, l'uomo è un "animale politico", diceva Aristotele, e quindi tutto ciò che fa ha un significato "politico", come andare a Messa la domenica. Ma nel senso cui viene dato dalle voci che circolano sul nostro conto, si tratta di pure calunnie. L'unico modo per sfuggirvi sarebbe instaurare un dialogo sincero con i nostri Padri. Credo che questo ci permetterebbe di ridurre queste affermazioni a quello che sono: odiose menzogne con un obiettivo ben noto: "Chiunque voglia uccidere il proprio cane lo accusa di rabbia". La verità è che la maggior parte dei fedeli tradizionali oggi sono più di destra di prima, perché i progressisti stanno invecchiando e i loro figli non praticano più la fede. SIAMO CATTOLICI FEDELI, CHE SEGUONO LA LORO CHIESA, CHE DESIDERONO SEGUIRE LE ORME DI CRISTO.


PAIX LITURGIQUE – Ma nelle vostre scelte potrebbe essere riscontrata anche una dimensione culturale?

Christian Marquant – Spero di sì! La religione si è sempre espressa nell'arte, in quei tempi in cui era piena di vita. Ma va notato che non è per ragioni culturali che siamo legati alla nostra liturgia.


PAIX LITURGIQUE – Qual è, allora, la ragione forte?

Christian Marquant – Il senso indicato dalla fede si rispecchia nel buon senso. «Ciò che per le generazioni anteriori era sacro, anche per noi resta sacro e grande», ha affermato Benedetto XVI nella sua lettera ai vescovi che accompagnava il Summorum Pontificum. «Ci fa bene a tutti conservare le ricchezze che sono cresciute nella fede e nella preghiera della Chiesa, e di dar loro il giusto posto». La liturgia che pratichiamo è quella tramandataci dai nostri antenati, quella che ha santificato tanti martiri e apostoli che hanno evangelizzato molte nazioni. Ma in realtà, il nostro attaccamento è ancora più profondo perché oggi in Europa molti fedeli legati all'usus antiquior sono, in un certo senso, convertiti.


PAIX LITURGIQUE – Convertiti? In che senso?

Christian Marquant – Sì, spesso si tratta di fedeli che si erano allontanati dalla Chiesa, o ancora più numerosi, i fedeli che non hanno trovato la Primavera della Chiesa nelle nuove liturgie a cui hanno partecipato nell'ultimo mezzo secolo. È un dato di fatto: i fedeli che frequentano le Messe tradizionali in precedenza frequentavano le nuove Messe.


PAIX LITURGIQUE – Quindi i fedeli legati all'usus antiquior conoscono la nuova liturgia?

Christian Marquant – Sarebbe quasi impossibile non conoscerla. È quella celebrata in quasi tutte le parrocchie e quella che incontrano nelle cerimonie in cui tutti si riuniscono (matrimoni, funerali, battesimi, ecc.). È perché la conoscono bene e l’avevano frequentata che, quando li capita di incontrare il Vetus Ordo, non esitano ad aderirvi come se tornassero a casa. L'ultima ondata di arrivi nei luoghi di culto tradizionali si è verificata durante la crisi sanitaria: molti fedeli, vedendo le loro chiese chiuse, si sono recati nelle chiese dove si celebrava la Messa tradizionale. E lì sono rimasti. Potremmo usare la famosa frase di Mons. Lefebvre: "Lasciateci fare l’esperienza della tradizione!" e dire: "Lasciate che i fedeli delle parrocchie ordinarie possano fare l’esperienza della tradizione!".


PAIX LITURGIQUE – E perché questo "successo"?

Christian Marquant – Il motivo è il senso della fede. Credo che per i più piccoli, per i peccatori, cioè per tutti noi, sia una grazia immensa ritrovarci inginocchiati in silenzio ai piedi dell'altare, cioè ai piedi del Calvario, durante il rinnovamento incruento del sacrificio di Cristo, così perfettamente espresso dalla liturgia "straordinaria", come l'ha chiamata Papa Benedetto.


PAIX LITURGIQUE – Perché, per lei, la liturgia tradizionale è quella dei più umili e dei più poveri?

Christian Marquant – Sì, e ancor di più quella dei peccatori inginocchiati con i loro peccati e la loro angoscia davanti al loro Redentore. E per fare un'osservazione sociologica: molte Messe parrocchiali ordinarie hanno un pubblico più "borghese" di molte Messe tradizionali. Le Messe che l'Arcivescovo di Parigi ha abolito erano, per puro caso, quelle con il pubblico più umile.


PAIX LITURGIQUE – Ma la liturgia tradizionale è una liturgia difficile da capire.

Christian Marquant – L'usus antiquior, nella sua sublimità spirituale, è un’ abbagliante meraviglia liturgica che accattiva i più poveri ed è compresa anche dagli analfabeti. Quanto ai più intellettuali, possono sempre seguire con i loro messali come si faceva in passato.


PAIX LITURGIQUE – Ma non tutti conoscono il latino.

Christian Marquant – Nel XXI secolo, quando il mondo è multilingue, questo aspetto è molto secondario. Ma non dimentichiamo che il latino è la lingua della Chiesa, una lingua sobria e precisa, più chiara per il credente di molte spiegazioni teologiche in lingua volgare. E quindi, vi chiedo: comprendiamo meglio il mistero della transustanziazione quando partecipiamo a una Messa in italiano, con il sacerdote rivolto al popolo, dove riceviamo la Comunione in mano, o, al contrario, quando partecipiamo a una Messa tradizionale in latino, in tutto il mistero del suo meraviglioso rito?


PAIX LITURGIQUE – Ma credete che solo il Vetus Ordo sia il modo corretto di partecipare alla Messa?

Christian Marquant – Se dicessi questo, significherebbe che non conosco la ricchezza liturgica della Chiesa cattolica, in particolare i suoi numerosi riti sacri orientali e occidentali. Il modo corretto, l'unico modo, no. Ma dico: un modo eccellente.


PAIX LITURGIQUE – Ma allora cosa chiedete?

Christian Marquant – Solo la Pace e l'Unità nella possibilità di continuare a vivere la nostra fede cattolica secondo l'usus antiquior, come proposto da Papa Benedetto. Chiediamo infatti la pace nella Chiesa tra tutti i cattolici affinché possiamo finalmente intraprendere quella rievangelizzazione oggi così evidentemente necessaria.


 
 

¡PAPA LEÓN, ENTENDEDNOS!

¡SANTO PADRE, CONFIAD EN NOSOTROS!

SOMOS SOLO CATÓLICOS

(2ª parte)



 

Tras un primer apelo al Santo Padre, Christian Marquant, coordinador de la peregrinación internacional Summorum Pontificum, continúa su llamado al diálogo, la paz y la caridad para todos los católicos en y de la Iglesia.


PAIX LITURGIQUE – Pero entonces, ¿qué quieren?

Christian Marquant – Somos católicos y deseamos, sobre todo, seguir siendo católicos como lo fueron nuestros antepasados y, si Dios quiere, como lo serán nuestros hijos.


PAIX LITURGIQUE – Pero algunos están difundiendo rumores sobre usted de que sus motivos son principalmente políticos.

Christian Marquant – Por supuesto, el hombre es un "animal político", dijo Aristóteles, y por lo tanto todo lo que hace tiene un significado "político", como ir a misa el domingo. Pero en el sentido del rumor que circula sobre nosotros, es una calumnia. La única manera de escapar de él sería establecer un diálogo sincero con nuestros Padres. Creo que esto nos permitiría reducir estas afirmaciones a lo que son: mentiras odiosas con un objetivo bien conocido: "Quien quiera matar a su perro lo acusa de rabia"... Lo cierto es que la mayoría de los feligreses comunes y tradicionales de hoy son más derechistas que antes, debido a que los progresistas están envejeciendo y sus hijos ya no practican la fe. SOMOS CATÓLICOS FIELES AFIRMADOS A SU IGLESIA QUE DESEAMOS SEGUIR LOS PASOS DE CRISTO.


PAIX LITURGIQUE – ¿Pero se podría ver también una dimensión cultural en vuestras opciones?

Christian Marquant – ¡Espero que sí! La religión siempre se ha expresado en el arte, en esos tiempos cuando estaba llena de vida. Pero, hay que notar que no es por un motivo de cultura que estamos apegados a nuestra liturgia.


PAIX LITURGIQUE – ¿Cuál es entonces la razón de peso?

Christian Marquant – El sentido dado por la fe es, ante todo, el buen senso. “Lo que para las generaciones anteriores era sagrado, también para nosotros permanece sagrado y grande”, dijo Benedicto XVI en su carta a los obispos que acompañaba a Summorum Pontificum. “os hace bien a todos conservar las riquezas que han crecido en la fe y en la oración de la Iglesia y de darles el justo puesto”. La liturgia que practicamos es la que nos transmitieron nuestros antepasados, la que santificó a tantos mártires y apóstoles que evangelizaron a muchas naciones. Pero en realidad, nuestro apego es aún más profundo porque hoy en Europa, muchos de los fieles apegados al usus antiquior son, en cierto modo, convertidos.


PAIX LITURGIQUE – ¿Convertidos? ¿En qué sentido?

Christian Marquant – Sí, a menudo los fieles que se habían distanciado de la Iglesia, o aún más numerosos, los fieles que no han encontrado la Primavera de la Iglesia en las nuevas liturgias en las que han participado durante el último medio siglo. Es un hecho: los fieles que asisten a las misas tradicionales antes asistían a las nuevas misas.


PAIX LITURGIQUE – ¿Entonces los fieles apegados al usus antiquior no desconocen la nueva liturgia?

Christian Marquant – Eso sería imposible para ellos. Es la que se celebra en casi todas las parroquias y la que encuentran en las ceremonias donde todos se reúnen (bodas, funerales, bautizos, etc.). Es porque la conocen bien y la han vivido durante mucho tiempo que, cuando se topan con el Vetus Ordo, no dudan en apegarse a él como si volvieran a casa. La última oleada de llegadas a los lugares de culto tradicionales se produjo durante la crisis sanitaria: muchos fieles, al ver sus iglesias cerradas, acudieron a las iglesias donde se celebraba la misa tradicional. Y allí se quedaron. Podríamos usar la famosa frase de Monseñor Lefebvre: "¡Dejadnos hacer la experiencia de la tradición!", y decir: "¡Dejad que los fieles de las parroquias ordinarias puedan hacer la experiencia de la tradición!".


PAIX LITURGIQUE – ¿Y por qué este "éxito"?

Christian Marquant – La causa es el sentido de la fe. Creo que para los pequeños, para los pecadores, es decir, para todos nosotros, es una inmensa gracia encontrarnos arrodillados en silencio al pie del altar, es decir, al pie del Calvario, durante esta renovación incruenta del sacrificio de Cristo, tan perfectamente expresada por la liturgia «extraordinaria», como la llamó el Papa Benedicto.


PAIX LITURGIQUE – ¿Porque, para usted, la liturgia tradicional es la de los más humildes y pobres?

Christian Marquant – Sí, y más aún la de los pecadores arrodillados con sus pecados y su angustia ante su Redentor. Y para hacer una observación sociológica: muchas misas parroquiales ordinarias tienen un público más «burgués» que muchas misas tradicionales. Las misas que el arzobispo de París abolió eran, por pura casualidad, las que tenían el público más humilde.


PAIX LITURGIQUE – Pero la liturgia tradicional es una liturgia difícil de entender.

Christian Marquant – El usus antiquior, en su sublimidad espiritual, es un deslumbramiento litúrgico que cautiva a los más pobres y es comprendido incluso por los analfabetos. En cuanto a los más intelectuales, pueden seguir sus misales como se hacía en el pasado.


PAIX LITURGIQUE – Pero no todos saben latín.

Christian Marquant – En el siglo XXI, cuando el mundo es multilingüe, este aspecto es muy secundario. Pero no olvidemos que el latín es la lengua de la Iglesia, una lengua sobria y precisa, más clara para el creyente que muchas explicaciones teológicas en lengua vernácula. Y entonces, les diré: ¿entendemos mejor el misterio de la transubstanciación cuando asistimos a una misa en español, de cara al pueblo, donde comulgamos en la mano, o, por el contrario, cuando participamos en una misa tradicional en latín, en todo el misterio de su maravilloso rito?


PAIX LITURGIQUE – ¿Pero Ud. cree que solo el Vetus Ordo sería la manera correcta de asistir a Misa?

Christian Marquant – Si lo dijera, significaría que no conozco la riqueza litúrgica de la Iglesia Católica, en particular sus numerosos ritos sagrados orientales y occidentales. La manera correcta, la única manera, no. Pero yo digo: una manera excelente.


PAIX LITURGIQUE – ¿Pero entonces qué pedís?

Christian Marquant – Solo Paz y Unidad en la posibilidad de seguir viviendo nuestra fe católica de acuerdo con el usus antiquior, como propuso el Papa Benedicto. De hecho, pedimos paz en la Iglesia entre todos los católicos para emprender finalmente esa reevangelización que es tan evidentemente necesaria hoy en día.


 

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