Notre lettre 1279 publiée le 30 septembre 2025

ILS ONT TOUT FAUX !

ILS RESTENT ATTACHÉS À UN CATHOLICISME QUI MEURT

ET CONTINUENT À IGNORER UN CATHOLICISME QUI VIT

LES VEILLEURS POURSUIVENT
POUR LA 210ÈME SEMAINE
LEURS PRIÈRES POUR LA DÉFENSE
DE LA MESSE TRADITIONNELLE
DEVANT L'ARCHEVÊCHÉ DE PARIS
DU LUNDI AU VENDREDI
DE 13H À 13H30
10 RUE DU CLOÎTRE-NOTRE-DAME
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Chers Amis,

La réforme liturgique continue de faire ses ravages, méthodiquement, inlassablement.

L’association de laïcs suisses, Vera Fides, a adressé le 30 mai dernier aux évêques de la Conférence épiscopale une lettre d’alerte ( Lettre ouverte à la Conférence épiscopale suisse – VERA FIDES – TRUE FAITH, reprise par Suisse : lettre ouverte aux évêques sur les abus liturgiques - Riposte-catholique ) à propos de la célébration de la liturgie dans les paroisses.

Le panorama est édifiant :

- Dans le diocèse de Bâle, de nombreuses messes sont remplacées par des « services de la parole » faits par des laïcs ;

- À Gränichen, on a vu une célébration de mariage mixte avec le pasteur Bolzern, où les mariés se sont administrés mutuellement l’Eucharistie avant de le faire à tous les présents ;

- À la cathédrale d’Arlesheim, ça été une bénédiction de l’union d’un couple de même sexe.

- À Olten, les ciboires contenant des hosties consacrées sont régulièrment transportés dans un sac à provisions par un employé de l’église jusqu’à la paroisse voisine ;

- À Paulus Birrfeld, le conseiller pastoral concélèbre l’Eucharistie avec le prêtre à l’autel ;

- La zone pastorale Aar-Rhin fonctionne sans prêtre, en invitant parfois certains prêtres pour renouveler la réserve d’hosties, et tout le monde est satisfait ;

Etc, etc.

L’Allemagne, comme on sait, avec son « Chemin synodal », est aussi en pointe, comme l’Autiche voisine. Le résultat : comme en Suisse, le catholicisme y est en train de disparaître. De même qu’en Belgique, qu’en France, la population vieillissante qui assiste encore aux maigres assemblées dominicales continue à rétrécir (d’autant que depuis la crise du Covid, on assiste de plus en plus à la messe télévisée).

Mais à la différence de la France, les Églises alémaniques sont riches. Étaient riches. Un article de La Croix du 25 septembre, évoquant l’assemblée d’automne de la Conférence épiscopale allemande (27 diocèses) à Fulda, révèlent les préoccupations de ces évêques venus de leurs confortables palais épiscopaux dans leurs confortables Mercédès : l’hémorragie des fidèles continue. Par exemple, le diocèse de Fulda, sur 326.000 catholiques a connu en un an 5.300 départs (d’année en année, on va arriver à 2% de départs par an). Or, comme on sait, en Allemagne, tout catholique paie un impôt religieux correspondant à 8 ou 9% de l’impôt sur le revenu qui est reversé à l’Église. Les diocèses vont donc faire des économies, entre autres sur les jardins d’enfants qui leur coûtent paraît-il les yeux de la tête.

Mais, rassurez-vous, le « Chemin synodal » reste pour les évêques une priorité. Ces mercenaires, qui n’ont cure des brebis du troupeau qui s’égaillent, sont pourtant touchés au cœur, à ce qui en tient lieu. Mais tout continuera comme avant et même plus qu’avant, sous la présidence de Mgr Georg Bätzing, évêque de Limbourg.

Oui, ils ont tout faux ! Ils se sont gargarisés des « signes des temps » à l’époque du Concile et des trente glorieuses. Ils se sont « adaptés au monde » selon l’inusable recette du catholicisme libéral. Et ils sont passés constamment, délibérément, méchamment même à l’égard de ceux qui leur demandaient une aumône spirituelle, à côté des signes de l’Esprit, une soif de catholicisme authentique, d’Évangile non édulcoré, de liturgie transcendante.

Dans l’Amérique, où les communautés traditionnelles prospèrent, notamment en fidèles jeunes et en vocations, Mgr Salvatore Cordileone, archevêque de San Francisco, leur fait en quelque sorte la leçon. Au vaticaniste britannique Michael Haynes qui l’a interrogé pour son blog EXCLUSIF : Abp Cordileone – La beauté de la messe latine attire les jeunes, il a déclaré : « La messe traditionnelle attire les jeunes. »

Et il s’interroge sur les motivations erronées des réformateurs qui persistent encore ajourd’hui : « Je pense qu’il y avait ce sentiment que "nous devions faire les choses d’une manière nouvelle et que les anciennes méthodes allaient nous faire perdre des fidèles". Je pense que cette idée persiste chez certains. A mon avis, ces personnes considèrent que les jeunes attachés à la forme traditionnelle de la messe vivent dans une réalité différente de celle du monde actuel, très différente de celle de la grande majorité des jeunes. Je pense qu’il y a une part de vérité dans cela, mais il y a aussi la vérité de la beauté de la tradition de l’Église. Encore une fois, il faut la vivre d’une manière qui puisse attirer les gens. »

Et d’ajouter : « L’expérience plus répandue de la messe traditionnelle pourrait bien être le remède dont nous avons besoin. […] Elle possède un caractère de révérence et de transcendance inhérent. » Et encore : « Je sens qu’avec cette messe, je respire les 2000 ans d’histoire de l’Eglise, grâce à son développement organique au fil des siècles. Je ressens un lien très fort avec mes prédécesseurs dans la foi. »

Et ce qui est finalement le plus important, car aux fruits on reconnaît l’arbre : « La messe en latin est efficace pour évangéliser. »

Veilleurs parisiens, je vous livre toutes ces réflexions sur un catholicisme qui meurt et sur un catholicisme qui vit. Prions, prions pour que nos évêques, comme celui de San Francisco, l’encouragent à vivre, comme de vrais pasteurs du troupeau. C’est ce que nous ferons dans nos chapelets devant les bureaux de l’archevêché, 10 rue du Cloître-Notre-Dame, du lundi au vendredi, de 13h à 13h 30, et aussi à Saint-Georges de La Villette, 114 avenue Simon Bolivar, dans le XIXe, le mercredi et le vendredi à 17h, le dimanche à 18h 15.


Echos de Veilles : Un jeune homme s'arrête devant nous et nous déclare : " je viens du diocèse de Coutances. Là-bas l'évêque du lieu, Monseigneur Cador, essaie de brider tout ce qui est dynamique et traditionnel. C'est tout simplement scandaleux dans une Eglise qui devrait vivre de la Charité. Je suis avec vous. Ne lâchez rien !"


En union de prière et d’amitié,

Christian Marquant


 

THEY'RE GETTING IT ALL WRONG!

THEY REMAIN ATTACHED TO A DYING CATHOLICISM

AND CONTINUE TO IGNORE A LIVING CATHOLICISM

210th WEEK: THE SENTINELS CONTINUE THEIR PRAYERS
FOR THE DEFENSE OF THE TRADITIONAL MASS
IN FRONT OF THE ARCHDIOCESE OF PARIS
 

The liturgical reform continues to wreak havoc, methodically and relentlessly.

On May 30, the Swiss lay association Vera Fides sent a letter of warning to the bishops of the Episcopal Conference ( Lettre ouverte à la Conférence épiscopale suisse – VERA FIDES – TRUE FAITH, later taken up by Suisse : lettre ouverte aux évêques sur les abus liturgiques - Riposte-catholique ) regarding liturgy in parishes.

What emerges therefrom is indeed an "edifying" panorama:

- In the Diocese of Basel, many Masses are being replaced by services of the Word officiated by lay people;

- In Gränichen, we witnessed a mixed marriage celebration with pastor Bolzern, where the bride and groom administered the Eucharist to each other before doing so for all those present.

- In Arlesheim Cathedral, there was a blessing of a same-sex couple.

- In Olten, a church employee regularly transports the ciboriums with the consecrated hosts in a shopping bag to the neighboring parish.

- In Paulus Birrfeld, the pastoral aid concelebrates the Eucharist with the priest at the altar.

- The Aar-Rhein pastoral area operates without a priest, sometimes inviting priests to replace the hosts, and everyone seems quite content.

Etc., etc.

Germany, as we know, with its "Synodal Way," is also at the forefront, as is neighboring Austria. The result: as in Switzerland, Catholicism is disappearing there too. As in Belgium and France, the elderly population who still attends the few Sunday services continues to decline (especially since the COVID-19 crisis, with more and more televised Masses).

But unlike in France, the German-speaking churches are rich. Or rather, they used to be rich. An article in La Croix, dated September 25th, reporting on the autumn assembly of the German Bishops' Conference (27 dioceses) in Fulda, revealed the main concern of these bishops, who arrived there after leaving their very comfortable episcopal palaces to move into their very comfortable Mercedes: the loss of faithful continues. For example, the diocese of Fulda, of its 326,000 Catholics, has recorded 5,300 departures in one year (year after year, and we will reach 2% of annual departures). Now, as we know, in Germany every Catholic pays a religious tax equivalent to 8 or 9% of the income tax that goes to the Church. The dioceses, therefore, will have to cut back on spending, including on kindergartens, which, it is said, cost them an arm and a leg.

But even so, we may be assured that the "Synodal Way" remains a priority for the bishops. These mercenaries, who care nothing for those sheep of the flock who stray, do let nevertheless their hearts be moved by what they have in the place of the heart. But everything will continue as before, and even more so than before, under the presidency of Bishop Georg Bätzing of Limburg.

Yes, they’re getting it all wrong! They were full of praise for the "signs of the times" during the Council and its glorious years. They have "adapted to the world" according to the unacceptable recipe of liberal Catholicism. And constantly, deliberately, even with resentment toward those who begged them for spiritual alms, they overlooked the signs of the Spirit: the thirst for an authentic Catholicism, for the pure Gospel, for a transcendent liturgy.

In the United States, where traditional communities thrive, especially with many young faithful and vocations, Archbishop Salvatore Cordileone of San Francisco is, in a way, teaching them a lesson. To British Vatican expert Michael Haynes, who interviewed him for his blog EXCLUSIF : Abp Cordileone – La beauté de la messe latine attire les jeunes, he declared: “The traditional Mass draws young people.

And he questions the erroneous motivations of the reformers who still keep insisting today: “I think there was a feeling that ‘we had to do things in a new way and that the old ways would cause us to lose people.’ I think that idea persists among some. In my opinion, these people believe that young people attached to the traditional form of the Mass live in a different reality than that of today's world, very different from that of the vast majority of young people. I think there's some truth in this, but there's also the truth of the beauty of the Church's tradition. Once again, it must be lived in a way that attracts people."

He added: "The more widespread experience of the traditional Mass may well be the remedy we need. [...] It has an inherent character of reverence and transcendence." And again: "I feel I’m breathing with 2000 years of history of the Church in that Mass because of how it’s organically developed over so many centuries. I feel a very strong connection with my predecessors in the faith."

And more importantly, because the tree is known by its fruit: "The Latin Mass is effective for evangelizing."

Parisian sentinels, I offer you these reflections on a dying Catholicism and a living Catholicism. Let us pray... let us pray that our bishops, like that of San Francisco, as true shepherds of the flock, may encourage Catholicism to live. This is what we will do with our rosaries in front of the archdiocesan offices, 10 rue du Cloître-Notre-Dame, Monday through Friday, from 1:00 p.m. to 5:00 p.m., from 1:30 p.m. to 1:30 p.m., and also at Saint-Georges de La Villette, 114, avenue Simon Bolivar, on Wednesdays and Fridays at 5:00 p.m., and on Sundays at 6:15 p.m.

Echoes of the Vigils: A young man stops in front of us and tells us: "I come from the diocese of Coutances. There, the local bishop, Bishop Cador, is trying to curb everything dynamic and traditional. This is simply scandalous in a Church that should live by charity. I am with you. Don't give up!"


 
 

STANNO SBAGLIANDO TUTTO!

RIMANGONO ATTACCATI A UN CATTOLICESMO MORENTE

E CONTINUANO A IGNORARE UN CATTOLICESMO VIVO

210ª SETTIMANA: LE SENTINELLE CONTINUANO LA LORO PREGHIERA
PER LA DIFESA DELLA MESSA TRADIZIONALE
DAVANTI ALL'ARCIDIOCESI DI PARIGI
 

La riforma liturgica continua a seminare il caos, metodicamente e senza sosta.

Il 30 maggio, l'associazione laica svizzera Vera Fides ha inviato una lettera di avvertimento ai vescovi della Conferenza Episcopale ( Lettre ouverte à la Conférence épiscopale suisse – VERA FIDES – TRUE FAITH, poi ripresa da Suisse : lettre ouverte aux évêques sur les abus liturgiques - Riposte-catholique ) in merito alla celebrazione della liturgia nelle parrocchie.

Ne esce fuori un panorama davvero "edificante":

- Nella diocesi di Basilea, molte Messe vengono sostituite da celebrazioni della Parola officiati da laici;

- A Gränichen, abbiamo assistito alla celebrazione di un matrimonio misto con il pastore Bolzern, dove gli sposi si sono amministrati l'Eucaristia a vicenda prima di farlo a tutti i presenti.

- Nella cattedrale di Arlesheim è stata impartita una benedizione dell'unione di una coppia dello stesso sesso.

- A Olten, un dipendente della chiesa trasporta regolarmente i cibori con le ostie consacrate in una borsa della spesa alla parrocchia vicina.

- A Paulus Birrfeld, il cooperatore pastorale concelebra l'Eucaristia con il sacerdote all'altare.

- L'area pastorale Aar-Rhein opera senza sacerdote, a volte invitando sacerdoti a sostituire le ostie, e tutti ne sembrano contenti.

Ecc., ecc.

Anche la Germania, come sappiamo, con il suo "Cammino Sinodale", è in prima linea, così come la vicina Austria. Il risultato: come in Svizzera, anche lì il cattolicesimo sta scomparendo. Come in Belgio e Francia, la popolazione anziana che ancora partecipa alle poche funzioni domenicali continua a diminuire (soprattutto dopo la crisi del COVID-19, con sempre più Messe trasmesse in televisione).

Ma a differenza della Francia, le chiese di lingua tedesca sono ricche. Cioè… erano ricche. Un articolo del 25 settembre su La Croix, dedicato all'assemblea autunnale della Conferenza episcopale tedesca (27 diocesi) a Fulda, ha rivelato la preoccupazione centrale di questi vescovi, arrivati lì dopo aver lasciato i loro comodissimi palazzi vescovili per trasferirsi nelle loro comodissime Mercedes: la perdita di fedeli continua. Ad esempio, la diocesi di Fulda, dei suoi 326.000 cattolici, ha registrato 5.300 partenze in un anno (anno dopo anno, e raggiungeremo il 2% delle partenze annuali). Ora, come sappiamo, in Germania ogni cattolico paga una tassa religiosa pari all'8 o 9% dell'imposta sul reddito, che viene versato alla Chiesa. Le diocesi, quindi, dovranno tagliare le spese, comprese quelle per gli asili nido, che, si dice, siano costate loro un occhio della testa.

Ma anche così, possiamo essere certi che il "Cammino sinodale" rimane una priorità per i vescovi. Questi mercenari, che non si curano minimamente delle pecore del gregge che si smarriscono, si lasciano tuttavia toccare il cuore da ciò che hanno al suo posto. Ma tutto continuerà come prima, e ancor più di prima, sotto la presidenza del vescovo Georg Bätzing di Limburgo.

Sì, stanno sbagliando tutto! Erano pieni di elogi per i "segni dei tempi" durante il Concilio e i suoi anni gloriosi. Si sono "adattati al mondo" secondo l'inaccettabile ricetta del cattolicesimo liberale. E costantemente, deliberatamente, persino con risentimento verso coloro che chiedevano loro un'elemosina spirituale, hanno trascurato i segni dello Spirito: la sete di un cattolicesimo autentico, del Vangelo puro, di una liturgia trascendente.

Negli Stati Uniti, dove le comunità tradizionali prosperano, soprattutto con molti giovani fedeli e vocazioni, l'arcivescovo Salvatore Cordileone di San Francisco sta, in un certo senso, dando loro una lezione. Al vaticanista britannico Michael Haynes, che lo ha intervistato per il suo blog EXCLUSIF : Abp Cordileone – La beauté de la messe latine attire les jeunes, ha dichiarato: "La Messa tradizionale attira i giovani".

E mette in discussione le motivazioni errate dei riformatori che ancora oggi continuano a insistere: "Penso che ci fosse la sensazione che 'dovessimo fare le cose in un modo nuovo e che i vecchi metodi ci avrebbero fatto perdere persone'. Credo che questa idea persista tra alcuni". A mio parere, queste persone credono che i giovani legati alla forma tradizionale della Messa vivano in una realtà diversa da quella del mondo odierno, molto diversa da quella della stragrande maggioranza dei giovani. Penso che ci sia del vero in questo, ma c'è anche la verità della bellezza della tradizione della Chiesa. Ancora una volta, deve essere vissuta in un modo che attragga le persone".

E aggiunse ancora: "Una più diffusa esperienza della Messa tradizionale potrebbe proprio essere il rimedio di cui abbiamo bisogno. [...] Ha un carattere intrinseco di riverenza e di trascendenza». E ancora: «Sento che con questa Messa respiro i duemila anni di storia della Chiesa, grazie al suo sviluppo organico nel corso dei secoli. Sento un legame molto forte con i miei predecessori nella fede».

E, cosa ancora più importante, perché l'albero si riconosce dai suoi frutti: "La Messa in latino è efficace per evangelizzare".

Sentinelle parigine, vi offro queste riflessioni su un cattolicesimo morente e un cattolicesimo vivo. Preghiamo... preghiamo affinché i nostri vescovi, come quello di San Francesco, come veri pastori del gregge, possano incoraggiare il cattolicesimo a vivere. È ciò che faremo con i nostri rosari davanti agli uffici dell'arcidiocesi, 10 rue du Cloître-Notre-Dame, dal lunedì al venerdì, dalle 13:00 alle 17:00, dalle 13:30 alle 13:30, e anche a Saint-Georges de La Villette, 114, avenue Simon Bolivar, il mercoledì e il venerdì alle 17:00 e la domenica alle 18:15.

Echi delle Veglie: Un giovane si ferma davanti a noi e ci dice: "Vengo dalla diocesi di Coutances. Lì, il vescovo locale, mons. Cador, sta cercando di frenare tutto ciò che è dinamico e tradizionale. Questo è semplicemente scandaloso in una Chiesa che dovrebbe vivere di carità. Sono con voi. Non arrendetevi!"


 
 

¡LO ESTÁN ENTENDIENDO TODO AL REVÉS!

PERMANECEN APEGADOS A UN CATOLICISMO MORIBUNDO

Y CONTINÚAN IGNORANDO UN CATOLICISMO VIVO

SEMANA 210: LOS CENTINELAS CONTINÚAN SUS ORACIONES
EN DEFENSA DE LA MISA TRADICIONAL
DELANTE DE LA ARCHIDIÓCESIS DE PARÍS
 

La reforma litúrgica sigue causando estragos, metódicamente y sin parar.

El 30 de mayo, la asociación laica suiza Vera Fides envió una carta de advertencia a los obispos de la Conferencia Episcopal ( Lettre ouverte à la Conférence épiscopale suisse – VERA FIDES – TRUE FAITH, difundida después por Suisse : lettre ouverte aux évêques sur les abus liturgiques - Riposte-catholique ) sobre la celebración de la liturgia en las parroquias.

Un panorama «edificante»:

- En la Diócesis de Basilea, liturgias de la palabra oficiadas por laicos sustituyen en muchos casos a la misa;

- En Gränichen, hemos visto una celebración de matrimonio mixto con el pastor Bolzern, donde los novios se administraron la Eucaristía mutuamente antes de hacerlo a todos los presentes.

 - En la Catedral de Arlesheim, una bendición de la unión de una pareja del mismo sexo.

- En Olten, un empleado de la iglesia transporta regularmente los copones con las hostias consagradas en una bolsa de compras a la parroquia vecina.

- En Paulus Birrfeld, el asesor pastoral concelebra la Eucaristía con el sacerdote en el altar.

- La zona pastoral de Aar-Rhein funciona sin sacerdote, invitando a veces a algunos sacerdotes a reponer las hostias, y todos quedan satisfechos.

Etc., etc. 

Alemania, como sabemos, con su «Camino Sinodal», también está a la vanguardia, al igual que la vecina Austria. El resultado: como en Suiza, el catolicismo también está desapareciendo. Al igual que en Bélgica y Francia, la población mayor que aún asiste a los escasos servicios dominicales continúa disminuyendo (especialmente desde la crisis de la COVID-19, con cada vez más misas televisadas).

Pero a diferencia de Francia, las iglesias de habla alemana son ricas. Eran ricas. Un artículo de La Croix del 25 de septiembre, que informaba sobre la asamblea de otoño de la Conferencia Episcopal Alemana (27 diócesis) en Fulda, revelaba la preocupación de estos obispos, llegados ahí tras dejar sus muy confortables palacios episcopales para trasladarse con sus muy confortables Mercedes: la pérdida de fieles continúa. Por ejemplo, la diócesis de Fulda, con sus 326.000 católicos, ha registrado 5.300 salidas en un año (año tras año, y llegaremos al 2% de salidas anuales). Ahora bien, como sabemos, en Alemania cada católico paga un impuesto religioso que equivale al 8 o 9 % del impuesto sobre la renta que pasa a la Iglesia. Las diócesis, por lo tanto, tendrán de recortar los gastos, entre otras cosas, en jardines de infancia, que, según se dice, les cuestan un ojo de la cara.

Pero, aún así, no tengan dudas de que el «Camino Sinodal» sigue siendo una prioridad para los obispos. A estos mercenarios les tienen sin cuidado las ovejas del rebaño que se descarrían, pero en cambio les llega al corazón aquello que tienen en su lugar. Pero todo seguirá como antes, e incluso más que antes, bajo la presidencia del obispo Georg Bätzing de Limburgo.

¡Sí, lo están entendiendo todo al revés! Se deshicieron en elogios de los «signos de los tiempos» en la época del Concilio y la época inmediatamente posterior. Se han «adaptado al mundo» siguiendo la receta inaceptable del catolicismo liberal. Y constante y deliberadamente, incluso con rencor hacia quienes les pedían una limosna espiritual, pasaron por alto los signos del Espíritu: la sed de un catolicismo auténtico, del Evangelio puro, de una liturgia trascendente.

En Estados Unidos, donde las comunidades tradicionales prosperan, especialmente con muchos fieles jóvenes y vocaciones, el arzobispo Salvatore Cordileone de San Francisco les está dando, en cierto modo, una lección. Al vaticanista británico Michael Haynes, quien lo entrevistó para su blog EXCLUSIF : Abp Cordileone – La belleza de la misa latina atrae a los jóvenes, declaró: «La misa tradicional atrae a los jóvenes».

Y cuestiona las motivaciones erróneas de los reformadores que aún hoy persisten en ellas: «Creo que existía la sensación de que «teníamos que hacer las cosas de una manera nueva y que las viejas costumbres nos harían perder gente». Creo que esa idea persiste entre algunos». En mi opinión, estas personas creen que los jóvenes vinculados a la forma tradicional de la misa viven en una realidad diferente a la del mundo actual, muy diferente a la de la gran mayoría de los jóvenes. Creo que hay algo de verdad en esto, pero también está la verdad de la belleza de la tradición de la Iglesia. Una vez más, debe vivirse de una manera que atraiga a la gente

Y añadió: «La experiencia más extendida de la misa tradicional bien podría ser el remedio que necesitamos. [...] Tiene un carácter inherente de reverencia y trascendencia.» Y enfatizó: «Siento que con esta Misa, respiro los 2000 años de historia de la Iglesia, gracias a su desarrollo orgánico a lo largo de los siglos. Siento una conexión muy fuerte con mis predecesores en la fe

Y lo que es más importante, porque el árbol se reconoce por sus frutos: «La Misa en latín es eficaz para evangelizar».

Centinelas parisinos, les ofrezco estas reflexiones sobre un catolicismo que muere y sobre otro catolicismo que vive. Recemos… recemos para que nuestros obispos, como el de San Francisco, como verdaderos pastores del rebaño, animen el catolicismo a vivir. Esto es lo que haremos en nuestros rosarios frente a las oficinas de la archidiócesis, 10, rue du Cloître-Notre-Dame, de lunes a viernes, de 13:00 a 13:30, y también en Saint-Georges de La Villette, 114, av. Simon Bolivar, los miércoles y viernes a las 17:00, y los domingos a las 18:15.

Ecos de las Vigilias: Un joven se detiene frente a nosotros y declara: «Vengo de la diócesis de Coutances. Allí, el obispo local, Monseñor Cador, intenta frenar todo lo que es dinámico y tradicional. Esto es sencillamente escandaloso en una Iglesia que debería vivir de la caridad. Estoy con vosotros. ¡No os rindáis!»


 

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