Notre lettre 1269 publiée le 10 septembre 2025
LA FORCE MISSIONNAIRE
DE LA MESSE TRADITIONNELLE
LES VEILLEURS POURSUIVENT
POUR LA 207ÈME SEMAINE
LEURS PRIÈRES POUR LA DÉFENSE
DE LA MESSE TRADITIONNELLE
DEVANT L'ARCHEVÊCHÉ DE PARIS
DU LUNDI AU VENDREDI
DE 13H À 13H30
10 RUE DU CLOÎTRE-NOTRE-DAME
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Chers Amis,
À l’heure où des signes de dégel viennent nous réconforter dans les froidures de Traditionis custodes, il est bon de rappeler la force missionnaire de la messe traditionnelle.
Un instrument pour ce faire nous vient des États-Unis, dont il serait judicieux de publier une version en français, italien, espagnol, etc ., ou de suivre l’exemple par des films semblables. Il s’agit d’un documentaire, « Bread Not Stones », « Du pain, pas des pierres ! », réalisé par un site qui cultive la qualité esthétique, Regina Magazine (REGINA Magazine), sous la forme d’un reportage très professionnel qui, sur fond de beaux passages de liturgie ancienne, enfile des entretiens avec des laïcs et des prêtres qui témoignent de la valeur de la messe tridentine et de la manière dont elle a changé radicalement leur vie : Bread Not Stones - A REGINA Production.
La directrice exécutive de Regina a déclaré que « Du pain, pas des pierres ! » est « dédié aux paroisses du monde entier qui ont vu leurs communautés bien-aimées brisées par la mise en œuvre de cette législation qui a soit mal compris, soit déformé la véritable nature de l’amour des fidèles pour le Vetus Ordo. »
Le documentaire s’appuie largement sur l’expérience des fidèles du diocèse de Charlotte, en Caroline du Nord, aux États-Unis, où en juillet dernier l’évêque, Mgr Michael Martin, avait d’un trait de plume supprimé les messes latines traditionnelles célébrées dans les églises paroissiales de son diocèse et les avait rassemblées en une seule chapelle non église paroissiale, deux dimanches par mois seulement. En outre ce militant furieux de Traditionis custodes pourchassait les éléments traditionnels qui pouvaient être conservés dans les liturgies nouvelles, latin, orientation vers le Seigneur, etc.
Les catholiques du diocèse de Charlotte parlent paisiblement mais avec beaucoup d’émotion, de l’impact de la messe latine traditionnelle sur leur vie (y compris pour ce couple sauvé du divorce) et de leur peine extrême face à sa suppression. Ainsi, le père Timothy Reid, curé de St. Ann à Charlotte, raconte comment il avait commencé à dire la messe tridentine en 2008 en suite de Summorum Pontificum. Après une expérience, il lui est devenu impossible de se passer de cette célébration : « Je voulais le refaire parce que c’est puissant et beau. »
Le jeune Cyrus River Moore explique que la messe tridentine l’a converti au catholicisme : « Immédiatement, dès que j’ai franchi les portes [du lieu où elle était célébrée], la grâce provenant de cette messe latine m’a tout simplement submergé. » Six mois plus tard, il recevait baptême et confirmation. Il dit de cette messe : « Cela m’a vraiment, vraiment mis à genoux. C’était une expérience incroyable, incroyable. »
Le Dr Scott Aumueller raconte qu’il avait assisté à quelques messes du Novus Ordo avant sa conversion, mais qu’elles ne l’avaient pas impressionné. « Je ne me serais pas converti si c’était tout ce qu’il y avait. Je ne l’aurais jamais fait. » Une mère de famille souligne que la messe latine a « un effet très profond » sur les enfants, spécialement sur « leur compréhension de Dieu, leur relation avec le Christ et leur compréhension du caractère sacré » de la messe elle-même. »
Clare Gephart parle du caractère florissant des communautés traditionnelles, par ailleurs profondément familiales : « Tous les dimanches, il n’y a que des places debout. Chaque événement auquel nous assistons est bondé et plein de vie, et je ne vois tout simplement pas cela dans d’autres paroisses de la façon dont je le vois dans notre paroisse. Il déborde d’amour et de vie, de familles, d’enfants et de personnes âgées, et chaque personne est la bienvenue et chaque personne est prise en charge. »
Il serait aisé de parler partout ailleurs, en France notamment, de l’attraction exercé par cette messe sur les jeunes. Telle église de province a vu son assistance exploser largement du fait de l’arrivée de jeunes gens dont certains entraient par la même occasion dans le catholicisme (baptêmes, confirmations, régularisations de situations matrimoniales, etc.) Telles églises parisiennes, officielles ou de la fsspx, donnent chaque année des chiffres impressionnants de baptêmes d’adultes, avec une catéchisation préalable et suivi remarquable de persévérance.
Et puis, il y a le succès jeune et missionnaire du Pèlerinage de Chrétienté, imité désormais par une flopée de pèlerinage provinciaux, dont le dernier en date, Sentourèrs de Esperanço, va s’élancer le mois prochain sur les routes de Gascogne le 18 octobre pour s’achever à Lourdes par une messe dans la basilique supérieure, la cathédrale de Lourdes, le 19 octobre.
D’autant plus lamentables apparaissent les restrictions mesquines dont est frappée la liturgie traditionnelle, comme celle de Valence, où est remercié le prêtre de la fssp, ou comme le déplacement de la messe du centre de Tours à la périphérie, pour ne parler que des plus récentes. Avec une application particulière des administrations diocésaines à faire disparaître les catéchismes qui rassemblent des masses d’enfants venus des paroisses ordinaires de ces provinces de France devenues des déserts catéchétiques.
Comme les paroissiens de Charlotte, nous protestons et nous prions. À Paris, nous récitons le chapelet devant les bureaux de l’archevêché, 10 rue du Cloître-Notre-Dame, du lundi au vendredi, de 13h à 13h 30, à Saint-Georges de La Villette, 114 avenue Simon Bolivar, dans le XIXe, le mercredi et le vendredi à 17h, le dimanche à 18h 15,
Echos de veille : "Ce n'est pas encore gagné" nous lance une dame qui vient de lire attentivement notre pancarte « liberté pour la liturgie traditionnelle “ "Mais c’est la foi catholique qui est en jeu ; continuez à prier et je prie avec vous, c’est indispensable !"
En union de prière et d’amitié.
Christian Marquant
THE MISSIONARY POWER OF THE TRADITIONAL MASS
207th WEEK: THE SENTINELS CONTINUE THEIR PRAYERSFOR THE DEFENSE OF THE TRADITIONAL MASS
IN FRONT OF THE ARCHDIOCESE OF PARIS

At a time when we have signs of defrosting, which comfort us amidst the glacial cold of Traditionis Custodes, it is worth remembering the missionary force of the Traditional Mass.
A tool for doing so comes to us from the United States, and it would be very useful to have a version of it made in French, Italian, Spanish, etc., or to follow its example and make similar films. I mean the documentary "Bread, Not Stones!" ", produced by a website that cultivates aesthetic quality, Regina Magazine (REGINA Magazine), a highly professional documentary that, set against a backdrop of beautiful passages from the ancient liturgy, intertwines them with interviews presenting lay people and priests who bear witness to the value of the Tridentine Mass and how it radically changed their lives: Bread Not Stones - A REGINA Production.
Regina's executive director stated that "Bread Not Stones!" is "is dedicated to all parishes throughout the world who have had their beloved communities shattered by the implementation of Church policy which has either misunderstood or misrepresented the true nature of the faithful’s love of the Vetus Ordo."
The documentary is largely based on the experience of the faithful of the Diocese of Charlotte, North Carolina, in the United States, where last July, Bishop Michael Martin, with a stroke of a pen, abolished the traditional Latin Masses celebrated in the parish churches of his diocese and consolidated them into a single chapel, not a parish church, and only two Sundays a month. Furthermore, this furious activist of Traditionis Custodes removed traditional elements that could have been preserved in the new liturgies: Latin, orientation toward the Lord, etc.
Catholics in the Diocese of Charlotte are shown speaking peacefully, but with great emotion, about the impact of the traditional Latin Mass on their lives (including one couple who avoided divorce on account of it) and their profound sorrow at its abolition. For example, Father Timothy Reid, pastor of St. Anne's in Charlotte, recounts how he began celebrating the Tridentine Mass in 2008 after Summorum Pontificum. After experiencing it, he found it impossible to live without this rite: "I wanted to do that again, because it was powerful and beautiful."
Young Cyrus River Moore explains that the Tridentine Mass converted him to Catholicism: "Immediately, as soon as I walked through the doors [of the place], the grace that came from the Latin Mass overflowed me." Six months later, he was baptized and confirmed. And still referring to this Mass, he goes on saying: "It really treated me back to my knees. It was just an incredible, incredible experience."
Dr. Scott Aumueller says he attended a few Novus Ordo Masses before his conversion, but he was not impressed. “I wouldn’t have converted if that was all there was. There’s no way I would have.” One mother emphasizes that the Latin Mass has a profound effect on children, especially on their understanding of God, their relationship with Christ, and their understanding of the sacredness of the Mass itself.
Clare Gephart speaks of the flourishing of traditional communities, where families are very much present: “Every single Sunday, a standing room only. Every single event we attend is packed and full of life, and I just don’t see that at other parishes the way that I see it in our parish. It is bursting at the seams with love and life and families and children and elderly people, and every single person is welcomed and is cared for.”
And it's only too easy to see how much appeal this Mass has for young people around the world, especially in France. A certain church in the province has seen its attendance grow thanks to the arrival of young people, some of whom were converting to Catholicism (baptisms, confirmations, regularization of civil status, etc.). And certain Parisian churches, whether official or SSPX, report impressive numbers of adult baptisms each year, with prior catechesis and a remarkable follow-up with great perseverance.
And then there is the youthful and missionary success of the Pilgrimage of the Christendom, now emulated by numerous other local pilgrimages, the latest of which, Sentourèrs de Esperanço, will depart next month through the roads of Gascony on October 18 and conclude in Lourdes with a Mass in the upper basilica, Lourdes Cathedral, on October 19.
Therefore, the petty restrictions imposed on the traditional liturgy are all the more regrettable, such as those enacted in Valence, where the FSSP priest was dismissed, or the transfer of Mass from the centre of Tours to the outskirts, to mention only the most recent. Diocesan administrations are particularly diligent in eliminating catechism classes that bring together large groups of children from ordinary parishes in these French provinces, even if they have become catechetical deserts.
Like the parishioners of Charlotte, we protest and pray. In Paris, we pray the rosary in front of the archbishopric offices, 10 rue du Cloître-Notre-Dame, Monday through Friday, from 1:00 to 1:30 p.m.; at Saint-Georges de La Villette, 114 avenue Simon Bolivar, on Wednesdays and Fridays at 5:00 p.m., and on Sundays at 6:15 p.m.; and also at Sainte-Clotilde, on Mondays at 12:45 p.m. This is now the 207th week of vigil for the traditional liturgy.
Echoes of the vigils: "We haven't got there yet," a woman tells us after carefully reading our poster "Freedom for the Traditional Liturgy." "But it is the Catholic faith that is at stake; keep praying, and I will pray with you. It is essential!"
LA FORZA MISSIONARIA DELLA MESSA TRADIZIONALE
207ª SETTIMANA: LE SENTINELLE CONTINUANO LA LORO PREGHIERAPER LA DIFESA DELLA MESSA TRADIZIONALE
DAVANTI ALL'ARCIDIOCESI DI PARIGI

In un momento in cui vi sono segnali di disgelo che ci vengono a confortare in mezzo al freddo glaciale di Traditionis Custodes, vale la pena ricordare la forza missionaria della Messa Tradizionale.
Uno strumento per farlo ci arriva dagli Stati Uniti, e sarebbe molto utile averne una versione in francese, italiano, spagnolo, ecc., o seguirne l'esempio e realizzare film simili. Si tratta del documentario "Pane, non pietre!", prodotto da un sito web che coltiva la qualità estetica, Regina Magazine (REGINA Magazine), un reportage altamente professionale che, sullo sfondo di scene splendenti dell'antica liturgia, intervalla interviste a laici e sacerdoti che testimoniano il valore della Messa tridentina e come essa ha cambiato radicalmente le loro vite: Bread Not Stones - A REGINA Production.
Il direttore esecutivo di Regina ha dichiarato che "Bread Not Stones!" è "dedicato alle parrocchie di tutto il mondo che hanno visto le loro amate comunità distrutte dall'attuazione di questa legislazione, che ha mal interpretato o distorto la vera natura dell'amore dei fedeli per il Vetus Ordo".
Il documentario si basa in gran parte sull'esperienza dei fedeli della diocesi di Charlotte, nella Carolina del Nord, negli Stati Uniti, dove lo scorso luglio il vescovo Michael Martin, con un tratto di penna, ha abolito le Messe tradizionali in latino celebrate nelle chiese parrocchiali della sua diocesi e le ha accorpate in un'unica cappella, non una chiesa parrocchiale, e solo due domeniche al mese. Inoltre, questo furiosa attivisto di Traditionis Custodes ha rimosso elementi tradizionali che avrebbero potuto essere preservati nelle nuove liturgie: latino, orientamento verso il Signore, ecc.
I cattolici della diocesi di Charlotte si presentano parlando in modo tranquillo, ma con grande emozione, dell'impatto della Messa tradizionale in latino sulle loro vite (inclusa una coppia che ha evitato il divorzio a causa di essa) e del loro profondo dolore per la sua cancellazione. Ad esempio, Padre Timothy Reid, parroco di Sant'Anna a Charlotte, racconta di aver iniziato a celebrare la Messa tridentina nel 2008, dopo il Summorum Pontificum. Dopo averla sperimentata, gli è diventato impossibile vivere senza questo modo di celebrare: "Volevo ripeterla perché è potente e bella".
Il giovane Cyrus River Moore spiega che la Messa tridentina lo ha convertito al cattolicesimo: "Immediatamente, non appena ho varcato la soglia [del luogo], la grazia che emanava da quella Messa in latino mi ha immerso". Sei mesi dopo, è stato battezzato e cresimato. E di questa Messa, dice: "Mi ha davvero messo in ginocchio. È stata un'esperienza incredibile, incredibile."
Il Dott. Scott Aumueller afferma di aver assistito ad alcune Messe del Novus Ordo prima della sua conversione, ma di non esserne rimasto colpito. "Non mi sarei convertito se ci fosse soltanto quello. Non l'avrei mai fatto." Una madre sottolinea che la Messa in latino ha un profondo effetto sui bambini, soprattutto sulla loro comprensione di Dio, sul loro rapporto con Cristo e sulla loro comprensione della sacralità della Messa stessa.
Clare Gephart parla del fiorire di comunità tradizionali, e di come esse sono profondamente familiari: "Ogni domenica, c’è un mare di gente in piedi dappertutto. Ogni evento a cui partecipiamo è gremito e vibrante, cosa che non vedo in altre parrocchie come lo vedo nella nostra. È traboccante di amore e vita, di famiglie, bambini e anziani, e tutti sono accolti e accuditi."
Ed è molto facile vedere il fascino che questa Messa esercita sui giovani di tutto il mondo, soprattutto in Francia. Una certa chiesa di provincia ha visto crescere la sua partecipazione grazie all'arrivo di giovani, alcuni dei quali si sono convertiti al cattolicesimo (battesimi, cresime, regolarizzazione dello stato civile, ecc.). E alcune chiese parigine, ufficiali o della FSSPX, registrano ogni anno un numero impressionante di battesimi di adulti, con catechesi previa, che continua dopo con grande perseveranza.
E poi c'è il successo giovanile e missionario del Pellegrinaggio della Cristianità, ora emulato da numerosi pellegrinaggi locali, l'ultimo dei quali, Sentourèrs de Esperanço, partirà il mese prossimo per le strade della Guascogna il 18 ottobre e si concluderà a Lourdes con una Messa nella basilica superiore, la Cattedrale di Lourdes, il 19 ottobre.
Per tutto ciò, le meschine restrizioni imposte alla liturgia tradizionale diventano ancora più deplorevoli, come quelle avvenute in Valence, dove il sacerdote della FSSP è stato congedato, o lo spostamento della Messa dal centro di Tours alla periferia, per citare solo due esempi più recenti. Le amministrazioni diocesane sono particolarmente attente nell'eliminare i corsi di catechismo che riuniscono grandi gruppi di bambini provenienti dalle parrocchie ordinarie di queste province francesi, anche se le diocesi sono ormai diventate dei deserti catechetici.
Come i parrocchiani di Charlotte, anche noi protestiamo e preghiamo. A Parigi, recitiamo il rosario davanti agli uffici dell'arcidiocesi, in rue du Cloître-Notre-Dame 10, dal lunedì al venerdì, dalle 13:00 alle 13:30; a Saint-Georges de La Villette, in avenue Simon Bolivar 114, il mercoledì e il venerdì alle 17:00 e la domenica alle 18:15; e anche a Sainte-Clotilde, il lunedì alle 12:45. Questa è ormai la 207a settimana di veglia per la liturgia tradizionale.
Echi delle vigilie: "Non ce l’abbiamo fatta ancora", ci dice una donna dopo aver letto attentamente la nostra striscia "Libertà per la liturgia tradizionale". "Ma è la fede cattolica che è in gioco; continuate a pregare e io pregherò con voi". "È essenziale!"
EL PODER MISIONERO
DE LA MISA TRADICIONAL
SEMANA 207: LOS CENTINELAS CONTINÚAN SUS ORACIONESEN DEFENSA DE LA MISA TRADICIONAL
DELANTE DE LA ARCHIDIÓCESIS DE PARÍS

En un momento en que las señales de deshielo nos reconfortan en medio del frío de Traditionis custodes, conviene recordar el poder misionero de la Misa Tradicional.
Una herramienta para hacerlo nos llega desde Estados Unidos, y sería muy útil que se hiciera una versión en francés, italiano, español, etc., o seguir el ejemplo y hacer películas similares. Se trata del documental «¡Pan, no piedras!», producido por un sitio web que cultiva la calidad estética, Regina Magazine (REGINA Magazine), un reportaje altamente profesional que intercala hermosos trechos de la liturgia antigua con entrevistas a laicos y sacerdotes que dan testimonio del valor de la Misa Tridentina y de cómo ésta cambió radicalmente sus vidas: Bread Not Stones - A REGINA Production.
El director ejecutivo de Regina declaró que «¡Pan, No Piedras!» está «dedicado a las parroquias de todo el mundo que han visto sus queridas comunidades destrozadas por la implementación de esta legislación, que ha malinterpretado o distorsionado la verdadera naturaleza del amor de los fieles por el Vetus Ordo.»
El documental se basa en gran medida en la experiencia de los fieles de la Diócesis de Charlotte, Carolina del Norte, en Estados Unidos, donde el pasado julio el obispo Michael Martin, de un plumazo, abolió las misas tradicionales en latín celebradas en las iglesias parroquiales de su diócesis y las concentró en una sola capilla, no en una iglesia parroquial, y solo dos domingos al mes. Además, este furioso activista de Traditionis Custodes ha descartado los elementos tradicionales que pudieran preservarse en las nuevas liturgias: el latín, la orientación hacia el Señor, etc.
Los católicos de la Diócesis de Charlotte hablan con serenidad, pero con gran emoción, sobre el impacto de la misa tradicional en latín en sus vidas (incluida un matrimonoi que se salvó del divorcio) y su profundo dolor por su prohibición. Por ejemplo, el padre Timothy Reid, párroco de Santa Ana en Charlotte, relata cómo comenzó a celebrar la misa tridentina en 2008 tras Summorum Pontificum. Después de experimentar, le resultó imposible vivir sin esta celebración: «Quería repetirla porque es poderosa y hermosa».
El joven Cyrus River Moore explica que la misa tridentina lo convirtió al catolicismo: «Inmediatamente, en cuanto crucé las puertas [del lugar], la gracia que emanaba de esa misa en latín me sumergió.» Seis meses después, fue bautizado y confirmado. Y sobre esta misa, dice: «Realmente me puso de rodillas. Fue una experiencia increíble, increíble.»
El Dr. Scott Aumueller afirma haber asistido a algunas misas del Novus Ordo antes de su conversión, pero no le impresionaron. «No me habría convertido si solo hubiera habido eso. Nunca lo habría hecho». Una madre enfatiza que la misa en latín tiene un efecto muy profundo en los niños, especialmente en su comprensión de Dios, su relación con Cristo y su comprensión de la sacralidad de la misa misma.
Clare Gephart habla del florecimiento de las comunidades tradicionales, por lo demás profundamente familiares: «Todos los domingos, hay un lleno total. Todos los eventos a los que asistimos están llenos y llenos de vida, y simplemente no veo eso en otras parroquias como lo veo en la nuestra. Rebosa de amor y vida, con familias, niños y ancianos, y todos son bienvenidos y atendidos.»
Y es muy fácil ver el atractivo que esta misa ejerce sobre los jóvenes de todo el mundo, especialmente en Francia. Cierta iglesia de provincia ha visto crecer su asistencia gracias a la llegada de jóvenes, algunos de los cuales se estaban convirtiendo al catolicismo (bautismos, confirmaciones, regularización del estado civil, etc.). Y algunas iglesias parisinas, ya sean oficiales o de la FSSPX, reportan cifras impresionantes de bautismos de adultos cada año, con catequesis previa y un notable seguimiento con grand perseverancia.
Y luego está el éxito juvenil y misionero de la Peregrinación de la Cristiandad, ahora emulado por numerosas peregrinaciones provinciales, la última de las cuales, Sentourèrs de Esperanço, partirá el el 18 de octubre próximo desde las carreteras de Gascuña y concluirá en Lourdes con una misa en la basílica superior, la catedral de Lourdes, el 19 de octubre.
Por eso, son aún más lamentables las mezquinas restricciones impuestas a la liturgia tradicional, como la de Valence, donde el sacerdote de la FSSP fue destituido, o el traslado de la misa del centro de Tours a las afueras, por mencionar solo las más recientes. Las administraciones diocesanas son especialmente diligentes en la eliminación de las clases de catecismo que reúnen a grandes grupos de niños venidos de parroquias ordinarias en estas provincias francesas aunque se hayan convertidas en desiertos catequísticos.
Al igual que los feligreses de Charlotte, protestamos y rezamos. En París, rezamos el rosario frente a las oficinas del arzobispado, 10, rue du Cloître-Notre-Dame, de lunes a viernes, de 13:00 a 13:30; en Saint-Georges de La Villette, 114, avenue Simon Bolivar, los miércoles y viernes a las 17:00, y los domingos a las 18:15; y también en Sainte-Clotilde, los lunes a las 12:45. Esta es ya la 207.ª semana de vigilia por la liturgia tradicional.
Ecos de las vigilias: «Aún no lo hemos conseguido», nos dice una señora al cabo de leer atentamente nuestro cartel «Libertad para la Liturgia Tradicional». «Pero es la fe católica la que está en juego; sigan rezando, y yo rezaré con ustedes; ¡es esencial!».