Notre lettre 1191 publiée le 26 avril 2025
PARMI LES PAPABILI ...
DERRIÈRE PAROLIN LE SECRÉTAIRE D'ÉTAT
GUGEROTTI, LE BOUQUETIN DES ALPES
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Pour bien comprendre le fort ancrage à gauche du cardinal Pietro Parolin, il faut souligner sa proximité avec le cardinal Marcello Semeraro, Préfet du Dicastère pour la Cause des Saints, un des penseurs du pontificat précédent. Secrétaire du groupe de cardinaux chargés de préparer la réforme de la Curie, Semeraro a été à la manœuvre pour la préparation des synodes sur la Famille et de l’exhortation Amoris lætitia avec des personnages du premier cercle, comme le P. Spadaro, ancien directeur de La Civiltà Cattolica, aujourd’hui Sous-Secrétaire du Dicastère pour la Culture, Victor-Manuel Fernandez, Lorenzo Baldisseri.
Dans La Repubblica du 22 avril, Marcello Semeraro joue son rôle de gardien du Temple en rappelant que le Pontife qui vient de décéder a voulu jusqu’au dernier moment « abattre les murs et les barrières ». Or, on peut constater que le discours-programme que le Secrétaire d’État avait prononcé le 14 novembre 2017, à Washington, à la Catholic University of America, reprenait parfois à la lettre des interventions de Semeraro, qui fut à l’évidence le rédacteur du texte de Parolin. C’était une interprétation maximaliste de Vatican II tel que le comprenait, selon Parolin/Semeraro, le pape François, interprétation « irréversible » scellée par l’introduction de la synodalité.
Le Secrétaire d’État, en ces jours de Congrégations générales, doit essuyer les attaques de deux adversaires décidés : le cardinal Becciu, dont il est toujours plus évident que son procès a été vicié par de nombreuses irrégularités et qui entend bien, contre l’avis de Parolin, participer au Conclave, et le cardinal Zen, qui lui reproche le désastreux accord du Saint-Siège avec la République populaire de Chine, le 22 septembre 2018, renouvelé en 2020, 2022, 2024, qui accorde au pouvoir communiste, persécuteur en acte de l’Église, la nomination des évêques.
Parolin le « chinois » ? Des liens informels existent entre lui et l’ancien président du Conseil italien, Giuseppe Conte, du M5S (Mouvement 5 étoiles). Ils avaient présenté ensemble le livre dirigé par le P. Spadaro, Essere mediterranei. Fratelli e cittadini del « Mare Nostro », Être méditerranéen. Frères et citoyens de la Mare Nostrum, (Ancore, 2020). Sous sa présidence, Conte s’était engagé auprès Xi Jinping de soutenir officiellement le programme d’investissement chinois des nouvelles routes de la soie, que Giorgia Meloni s’est empressée d’abroger. Il est clair que Parolin n’est pas le papable selon le cœur de Donald Trump.
Plus ennuyeux pour lui : il n’est pas évident qu’il parvienne à convaincre les deux tiers des cardinaux électeurs de voter pour lui, d’autant que le cardinal Matteo Zuppi, Président de la CEI, a lui aussi de nombreux partisans. Mais Pietro Parolin et ses soutiens ont un plan B : la candidature de Claudio Gugerotti, bientôt 70 ans, Préfet du Dicastère pour les Églises orientales et cardinal depuis 2023. Gugerotti, comme Parolin, a fait partie jadis de la garde rapprochée du cardinal Achille Silvestrini, chef de file durant des décennies de la Curie de gauche. Pietro Parolin était entré en 1986 dans les services diplomatiques du Saint-Siège alors qu’Achille Silvestrini était Secrétaire des relations avec les États. Claudio Gugerotti avait intégré quant à lui la Congrégation pour les Églises orientales en 1985, Congrégation dont Silvestrini devint Préfet en 1991. Il fit Gugerotti Sous-Secrétaire de la Congrégation en 1997, qui devint lui-même Préfet du Dicastère après une carrière diplomatique.
Achille Silvestrini patronnait une œuvre, la Villa Nazareth, collège universitaire à l’ouest de Rome dirigée par deux association dont Pietro Parolin est aujourd’hui président (et dont Mgr Celli, principal négociateur des accords avec la Chine, dirige le financement). Claudio Gugerotti arriva dans ce « jardin clos » dans les années 80 où il réussit tout de suite à gagner l’affection et confiance du cardinal Silvestrini, qui le fit incardiner dans la Pieuse Société de Don Nicola Mazza. Gugerotti était tout miel et sourire, selon ses compagnons de l’époque qui l’avaient dénommé don Stambecco (stambecco = le bouquetin des Alpes), en raison de ses capacités ascensionnistes. Don Stambecco grimpera-t-il jusqu’au trône de Pierre ?
AMONG THE PAPABILI
BEHIND PAROLIN, THE SECRETARY OF STATE
GUGEROTTI, THE ALPINE IBEX
To fully understand Cardinal Pietro Parolin's strong leftist roots, it is necessary to emphasize his closeness to Cardinal Marcello Semeraro, Prefect of the Dicastery for the Causes of Saints, one of the thinkers of the previous pontificate. Secretary of the group of cardinals charged with preparing the reform of the Curia, Semeraro worked on the preparation of the synods on the Family and the exhortation Amoris Laetitia with figures from his inner circle, such as Father Spadaro, former editor of La Civiltà Cattolica, now undersecretary of the Dicastery for Culture, Victor-Manuel Fernandez, and Lorenzo Baldisseri.
In La Repubblica of April 22, Marcello Semeraro plays his role as guardian of the temple, recalling that the recently deceased Pontiff wanted until his last moment to "tear down walls and barriers." Furthermore, it can be observed that the inaugural address the Secretary of State delivered on November 14, 2017, in Washington, at the Catholic University of America, sometimes took up literally parts of the speeches of Semeraro, who was clearly the author of Parolin's text. It contained a maximalist interpretation of Vatican II as, according to Parolin/Semeraro, Pope Francis understood it, an "irreversible" interpretation sealed by the introduction of synodality.
The Secretary of State, during these days of General Congregations, must endure the attacks of two determined adversaries: Cardinal Becciu, whose trial, it is becoming increasingly evident to have been marred by numerous irregularities and who intends, against Parolin's advice, to participate in the Conclave; and Cardinal Zen, who criticizes him for the disastrous agreement between the Holy See and the People's Republic of China, dated September 22, 2018, and renewed thereafter in 2020, 2022, and 2024, and which grants the appointment of bishops to the communist power, an active persecutor of the Church.
Parolin the "Chinese"? There are informal ties between him and former Italian Prime Minister Giuseppe Conte, of the M5S (Five Star Movement). They had jointly presented the book edited by Father Spadaro, Essere mediterranei. Fratelli e cittadini del « Mare Nostro », Being Mediterranean, Brothers and Citizens of the Mare Nostrum (Ancore, 2020). During his presidency, Conte had pledged to Xi Jinping to officially support China's new Silk Road investment program, which Giorgia Meloni was quick to repeal. It's clear that Parolin is not the papal candidate Donald Trump likes.
What is even more annoying for him is that it's not clear that he will be able to convince two-thirds of the cardinal electors to vote for him, especially given that Cardinal Matteo Zuppi, president of the CEI, also has numerous supporters. But Pietro Parolin and his supporters have a backup plan: the candidacy of Claudio Gugerotti, who will soon turn 70 and is Prefect of the Dicastery for the Oriental Churches and a cardinal since 2023. Gugerotti, like Parolin, was part of the inner circle of Cardinal Achille Silvestrini, the leader of the leftist Curia for decades. Pietro Parolin joined the Holy See's diplomatic service in 1986, when Achille Silvestrini was Secretary for Relations with States. Claudio Gugerotti joined the Congregation for the Oriental Churches in 1985, and Silvestrini, in turn, having been appointed Prefect of the Congregation in 1991, ensured that Gugerotti was appointed Undersecretary of the Congregation in 1997. Gugerotti eventually became Prefect of the Dicastery after a diplomatic career.
Achille Silvestrini sponsored a project, Villa Nazareth, a college west of Rome run by two associations, of which Pietro Parolin is currently the president (and whose funding is overseen by Bishop Celli, the main negotiator of the agreements with China). Claudio Gugerotti arrived at this "walled garden" in the 80s, where he immediately won the affection and trust of Cardinal Silvestrini, who had him incardinated into the Pious Society of Don Nicola Mazza. Gugerotti was all smiles and honey, according to his colleagues at the time, who called him Don Stambecco (stambecco = Alpine ibex) for his climbing ability. Will Don Stambecco ascend to the throne of Peter?
TRA LE PAPABILI...
DIETRO PAROLIN IL SEGRETARIO DI STATO
GUGEROTTI, LO STAMBECCO DELLE ALPI
Per comprendere appieno la forte matrice di sinistra del cardinale Pietro Parolin, è necessario sottolineare la sua vicinanza al cardinale Marcello Semeraro, prefetto del Dicastero per le Cause dei Santi, uno dei pensatori del precedente pontificato. Segretario del gruppo di cardinali incaricati di preparare la riforma della Curia, Semeraro fu all’opera per la preparazione dei sinodi sulla famiglia e dell'esortazione Amoris Laetitia con personalità della sua cerchia ristretta, come padre Spadaro, già direttore de La Civiltà Cattolica, ora sottosegretario del Dicastero per la Cultura, Victor-Manuel Fernandez e Lorenzo Baldisseri.
Su La Repubblica del 22 aprile, Marcello Semeraro appare nel ruolo di custode del tempio, ricordando che il Pontefice recentemente scomparso ha voluto fino all'ultimo «abbattere muri e barriere». Inoltre, si può osservare che il discorso inaugurale pronunciato dal Segretario di Stato il 14 novembre 2017 a Washington, presso la Catholic University of America, ha ripreso letteralmente pezzi dei discorsi di Semeraro, che chiaramente è stato l'autore del testo di Parolin. Conteneva un’interpretazione massimalista del Vaticano II così come la intenddeva, secondo Parolin/Semeraro, Papa Francesco, un’interpretazione “irreversibile” suggellata dall’introduzione della sinodalità.
Il Segretario di Stato, in questi giorni di Congregazioni generali, deve subire gli attacchi di due avversari risoluti: il cardinale Becciu, il cui processo risulta sempre più chiare essere stato viziato da numerose irregolarità e che intende, contro il parere di Parolin, partecipare al Conclave; e il cardinale Zen, che lo critica per il disastroso accordo tra la Santa Sede e la Repubblica Popolare Cinese, del 22 settembre 2018, poi rinnovato nel 2020, 2022, 2024, e che concede la nomina dei vescovi al potere comunista, attivo persecutore della Chiesa.
Parolin il “cinese”? Esistono legami informali tra lui e l'ex primo ministro italiano Giuseppe Conte del M5S (Movimento Cinque Stelle). Avevano presentato insieme il libro curato da Padre Spadaro, Essere mediterranei. Fratelli e cittadini del « Mare Nostro » (Ancore, 2020). Durante la sua presidenza, Conte si era impegnato con Xi Jinping a sostenere ufficialmente il nuovo programma di investimenti cinese sulla Via della Seta, che Giorgia Meloni si è affrettata ad abrogare. È chiaro che Parolin non è il candidato papale che Donald Trump vorrebbe.
Ciò che lo irrita ancora di più è che non è chiaro se riuscirà a convincere i due terzi dei cardinali elettori a votare per lui, soprattutto considerando che anche il cardinale Matteo Zuppi, presidente della CEI, ha numerosi sostenitori. Ma Pietro Parolin e i suoi sostenitori hanno un piano B: la candidatura di Claudio Gugerotti, che tra poco compirà 70 anni, prefetto del Dicastero per le Chiese orientali e cardinale dal 2023. Gugerotti, come Parolin, faceva parte della cerchia ristretta del cardinale Achille Silvestrini, per decenni alla guida della Curia di sinistra. Pietro Parolin entrò nel servizio diplomatico della Santa Sede nel 1986, quando Achille Silvestrini era Segretario per i Rapporti con gli Stati. Claudio Gugerotti entrò nella Congregazione per le Chiese Orientali nel 1985 e Silvestrini fu nominato Prefetto della Congregazione nel 1991, assicurando poi la nomina di Gugerotti come Sottosegretario della Congregazione nel 1997. Gugerotti diverrebbe poi Prefetto del Dicastero dopo una carriera diplomatica.
Achille Silvestrini ha sponsorizzato un progetto, Villa Nazareth, un collegio a ovest di Roma gestito da due associazioni il cui presidente è Pietro Parolin (e il cui finanziamento è supervisionato da Mons. Celli, principale negoziatore degli accordi con la Cina). Claudio Gugerotti arrivò in questo “giardino murato” negli anni Ottanta, conquistando subito l’affetto e la fiducia del cardinale Silvestrini, che lo fece incardinare nella Pia Società di don Nicola Mazza. Gugerotti era tutto miele e sorrisi, come raccontano i suoi colleghi dell'epoca, che lo chiamavano Don Stambecco per la sua abilità per arrampicare. Don Stambecco salirà al trono di Pietro?
ENTRE LE PAPABILI...
DETRÁS DE PAROLIN EL SECRETARIO DE ESTADO
GUGEROTTI, EL ÍBICE DE LOS ALPES
Para comprender plenamente las fuertes raíces izquierdistas del cardenal Pietro Parolin, es necesario subrayar su cercanía al cardenal Marcello Semeraro, Prefecto del Dicasterio para las Causas de los Santos, uno de los pensadores del pontificado anterior. Secretario del grupo de cardenales encargados de preparar la reforma de la Curia, Semeraro se ocupó de la preparación de los sínodos sobre la Familia y de la exhortación Amoris Laetitia con personalidades del círculo más estrecho, como el P. Spadaro, ex director de La Civiltà Cattolica, ahora subsecretario del Dicasterio de Cultura, Victor-Manuel Fernandez, Lorenzo Baldisseri.
En La Repubblica del 22 de abril, Marcello Semeraro desempeña su papel de guardián del templo recordando que el Pontífice recién fallecido quiso hasta el último momento "derribar muros y barreras". Además, se puede observar que el discurso inaugural que el Secretario de Estado pronunció el 14 de noviembre de 2017, en Washington, en la Universidad Católica de América, retomaba a veces literalmente los discursos de Semeraro, quien era claramente el autor del texto de Parolin. Contenía una interpretación maximalista del Vaticano II tal como lo entendía, según Parolin/Semeraro, el Papa Francisco, una interpretación “irreversible” sellada por la introducción de la sinodalidad.
El Secretario de Estado, en estos días de Congregaciones Generales, debe soportar los ataques de dos adversarios decididos: el cardenal Becciu, cuyo proceso se torna cada vez más evidente que ha sido viciado por numerosas irregularidades y que pretende, contra el consejo de Parolin, participar en el Cónclave, y el cardenal Zen, que lo critica por el desastroso acuerdo de la Santa Sede con la República Popular China, del 22 de septiembre de 2018, renovado en 2020, 2022, 2024, que concede el nombramiento de obispos al poder comunista, activo perseguidor de la Iglesia.
¿Parolin el “chino”? Existen vínculos informales entre él y el ex primer ministro italiano, Giuseppe Conte, del M5S (Movimiento Cinco Estrellas). Habían presentado conjuntamente el libro editado por el P. Spadaro, Essere mediterranei. Fratelli e cittadini del « Mare Nostro », Ser Mediterráneo. Hermanos y ciudadanos del Mare Nostrum, (Ancore, 2020). Durante su presidencia, Conte se había comprometido ante Xi Jinping a apoyar oficialmente el nuevo programa de inversiones de la Ruta de la Seda de China, que Giorgia Meloni se apresuró a derogar. Está claro que Parolin no es el candidato papal que le gusta a Donald Trump.
Lo que es aún más molesto para él es que no está claro que consiga convencer a dos tercios de los cardenales electores para que voten por él, sobre todo teniendo en cuenta que también el cardenal Matteo Zuppi, presidente de la CEI, cuenta con numerosos partidarios. Pero Pietro Parolin y sus partidarios tienen un plan B: la candidatura de Claudio Gugerotti, que pronto cumplirá 70 años, Prefecto del Dicasterio para las Iglesias Orientales y cardenal desde 2023. Gugerotti, como Parolin, formó parte del círculo estrecho del cardenal Achille Silvestrini, líder durante décadas de la Curia de izquierda. Pietro Parolin se incorporó al servicio diplomático de la Santa Sede en 1986, cuando Achille Silvestrini era Secretario para las Relaciones con los Estados. Claudio Gugerotti ingresó en la Congregación para las Iglesias Orientales en 1985, Congregación de la cual Silvestrini fue nombrado Prefecto en 1991, quien, en 1997, nombró Subsecretario de la Congregación a Gugerotti, quien a su vez se tornó Prefecto del Dicasterio después de una carrera diplomática.
Achille Silvestrini patrocinó una obra, la Villa Nazareth, un colegio universitario al oeste de Roma gestionado por dos asociaciones de las que es hoy presidente Pietro Parolin (y de las que Mons. Celli, principal negociador de los acuerdos con China, dirige la financiación). Claudio Gugerotti llegó a este “jardín amurallado” en los años 80 donde inmediatamente logró ganarse el afecto y la confianza del cardenal Silvestrini, quien lo hizo incardinar en la Pía Sociedad de Don Nicola Mazza. Gugerotti era todo miel y sonrisas, según contaban sus compañeros de aquella época, que le llamaban Don Stambecco (stambecco = cabra montés alpina) por su capacidad para escalar. ¿Don Stambecco ascenderá al trono de Pedro?
UNTER DER PAPABILI ...
HINTER PAROLIN DER STAATSSEKRETÄR
GUGEROTTI, DER ALPENSTEINBOCK
Um die starken linken Wurzeln von Kardinal Pietro Parolin vollständig zu verstehen, muss man seine Nähe zu Kardinal Marcello Semeraro, Präfekt des Dikasteriums für die Selig- und Heiligsprechungsprozesse, betonen, einem der Denker des vorherigen Pontifikats. Als Sekretär der Kardinalsgruppe, die mit der Vorbereitung der Kurienreform beauftragt war, arbeitete Semeraro mit Persönlichkeiten aus seinem inneren Kreis an den Vorbereitungen für die Synoden zur Familie und zur Exhortation Amoris Laetitia, wie etwa Pater Spadaro, dem ehemaligen Direktor von La Civiltà Cattolica und heutigen Untersekretär des Dikasteriums für Kultur, Victor-Manuel Fernandez und Lorenzo Baldisseri.
In der Zeitung La Repubblica vom 22. April spielt Marcello Semeraro seine Rolle als Wächter des Tempels und erinnert daran, dass der kürzlich verstorbene Papst bis zum letzten Moment „Mauern und Barrieren niederreißen“ wollte. Darüber hinaus lässt sich feststellen, dass die Antrittsrede, die der Staatssekretär am 14. November 2017 in Washington an der Katholischen Universität von Amerika hielt, teilweise wörtlich die Reden von Semeraro wiedergab, der eindeutig der Autor von Parolins Text war. Es enthielt eine maximalistische Interpretation des Zweiten Vatikanischen Konzils, wie sie laut Parolin/Semeraro von Papst Franziskus verstanden wurde, eine „irreversible“ Interpretation, die durch die Einführung der Synodalität besiegelt wurde.
Der Staatssekretär muss in diesen Tagen der Generalkongregationen die Angriffe zweier entschlossener Gegner ertragen: Kardinal Becciu, dessen Prozess immer offensichtlicher von zahlreichen Unregelmäßigkeiten befleckt ist und der gegen Parolins Rat beabsichtigt, am Konklave teilzunehmen; und Kardinal Zen, der ihn für das verheerende Abkommen zwischen dem Heiligen Stuhl und der Volksrepublik China vom 22. September 2018 kritisiert, das 2020, 2022 und 2024 erneuert wurde und das der kommunistischen Macht, einem aktiven Verfolger der Kirche, die Ernennung von Bischöfen gestattet.
Parolin, die „Chinesen“? Es bestehen informelle Verbindungen zwischen ihm und dem ehemaligen italienischen Ministerpräsidenten Giuseppe Conte von der M5S (Fünf-Sterne-Bewegung). Gemeinsam hatten sie das von Pater Spadaro herausgegebene Buch „Essere mediterranei. Fratelli e cittadini del Mare Nostro“, Mediterran sein. Brüder und Bürger des Mare Nostrum, (Ancore, 2020) vorgestellt. Während seiner Präsidentschaft hatte Conte Xi Jinping versprochen, Chinas neues Investitionsprogramm für die Seidenstraße offiziell zu unterstützen, doch Giorgia Meloni widerrief dieses Versprechen schnell wieder. Es ist klar, dass Parolin nicht der Papstkandidat ist, den Donald Trump gerne hätte.
Noch ärgerlicher ist für ihn, dass es nicht klar ist, ob er zwei Drittel der wahlberechtigten Kardinäle davon überzeugen kann, für ihn zu stimmen, insbesondere angesichts der Tatsache, dass Kardinal Matteo Zuppi, Präsident der CEI, ebenfalls zahlreiche Unterstützer hat. Doch Pietro Parolin und seine Anhänger haben einen Plan B: die Kandidatur von Claudio Gugerotti, der bald 70 Jahre alt wird, Präfekt des Dikasteriums für die Ostkirchen und seit 2023 Kardinal ist. Gugerotti gehörte wie Parolin zum inneren Kreis von Kardinal Achille Silvestrini, der jahrzehntelang die linke Kurie leitete. Pietro Parolin trat 1986 in den diplomatischen Dienst des Heiligen Stuhls ein, als Achille Silvestrini Staatssekretär für die Beziehungen zu den Staaten war. Claudio Gugerotti trat 1985 der Kongregation für die Orientalischen Kirchen bei und Silvestrini wurde 1991 zum Präfekten der Kongregation ernannt. Silvestrini ernannte Gugerotti 1997 zum Untersekretär der Kongregation. Nach einer diplomatischen Karriere wurde Gugerotti dann Präfekt des Dikasteriums.
Achille Silvestrini sponserte ein Projekt namens Villa Nazareth, ein College westlich von Rom, das von zwei Verbänden betrieben wird, deren Präsident Pietro Parolin ist (und dessen Finanzierung von Monsignore Celli überwacht wird, dem Hauptunterhändler der Abkommen mit China). Claudio Gugerotti kam in den 1980er Jahren in diesen „ummauerten Garten“, wo er sofort die Zuneigung und das Vertrauen von Kardinal Silvestrini gewann, der ihn in die Fromme Gesellschaft von Don Nicola Mazza inkardinieren ließ. Gugerotti war ein fröhlicher und zuckersüßer Mensch, wie seine damaligen Kollegen erzählten, die ihn wegen seiner Kletterfähigkeiten Don Stambecco (stambecco = Alpensteinbock) nannten. Wird Don Stambecco den Thron Petri besteigen?
ENTRE A PAPABILI...
ATRÁS DE PAROLIN, O SECRETÁRIO DE ESTADO
GUGEROTTI, O ÍBEX DOS ALPES
Para chegar a compreender por completo as fortes raízes esquerdistas do Cardeal Pietro Parolin, é necessário ter em conta a sua proximidade com o Cardeal Marcello Semeraro, Prefeito do Dicastério para as Causas dos Santos, um dos pensadores do pontificado anterior. Secretário do grupo de cardeais encarregados de preparar a reforma da Cúria, Semeraro trabalhou na preparação dos sínodos sobre a Família e da exortação Amoris Laetitia com figuras do seu círculo restrito, como o padre Spadaro, antigo director de La Civiltà Cattolica, agora subsecretário do Dicastério para a Cultura, Victor-Manuel Fernandez e Lorenzo Baldisseri.
Em La Repubblica de 22 de Abril, Marcello Semeraro desempenha o seu papel de guardião do templo, lembrando que o recém-falecido Pontífice quis até ao último momento "derrubar muros e barreiras". Além disso, pode observar-se que o discurso inaugural do Secretário de Estado proferido a 14 de Novembro de 2017, em Washington, na Universidade Católica da América, retoma literalmente trechos dos discursos de Semeraro, que foi claramente o autor do texto de Parolin. Aí se apresentava uma interpretação maximalista do Vaticano II, tal como a entendia, segundo Parolin/Semeraro, o Papa Francisco, uma interpretação “irreversível” selada pela introdução da sinodalidade.
O Secretário de Estado, nestes dias de Congregações Gerais, tem de suportar os ataques de dois adversários resolutos: o Cardeal Becciu, cujo processo se torna cada vez mais evidente estar viciado por numerosas irregularidades e que, contra o conselho de Parolin, pretende participar no Conclave; e o Cardeal Zen, que o critica pelo desastroso acordo entre a Santa Sé e a República Popular da China, de 22 de Setembro de 2018, entretanto renovado em 2020, 2022, 2024, e que concede a nomeação de bispos ao poder comunista, activo perseguidor da Igreja.
Parolin, o “chinês”? Existem laços informais entre ele e o ex-primeiro-ministro italiano Giuseppe Conte, do M5S (Movimento 5 Estrelas). Apresentaram em conjunto o livro editado pelo Padre Spadaro, Essere mediterranei. Fratelli e cittadini del « Mare Nostro », Ser Mediterrânico. Irmãos e cidadãos do Mare Nostrum (Ancore, 2020). Durante a sua presidência, Conte prometeu a Xi Jinping apoiar oficialmente o novo programa chinês de investimento da Rota da Seda, apoio que Giorgia Meloni rapidamente revogou. É claro que Parolin não é o candidato papal da preferência de Donald Trump.
E o que o exaspera ainda mais é que não é claro que consega convencer dois terços dos cardeais eleitores a votarem nele, especialmente tendo em conta que o Cardeal Matteo Zuppi, presidente da CEI, também tem numerosos apoiantes. Mas Pietro Parolin e os seus apoiantes têm um plano B: a candidatura de Claudio Gugerotti, que em breve completará 70 anos, prefeito do Dicastério para as Igrejas Orientais e cardeal desde 2023. Gugerotti, tal como Parolin, fazia parte do círculo restrito do cardeal Achille Silvestrini, chefe de fila da Cúria de esquerda durante décadas. Pietro Parolin entrou no serviço diplomático da Santa Sé em 1986, quando Achille Silvestrini era Secretário para as Relações com os Estados. Claudio Gugerotti entrou na Congregação para as Igrejas Orientais em 1985, e Silvestrini foi nomeado Prefeito dessa mesma Congregação em 1991, obtendo em 1997 a nomeação de Gugerotti como Subsecretário da Congregação. E Gugerotti veio a tornar-se Prefeito do Dicastério após uma carreira diplomática.
Achille Silvestrini patrocinou um projecto, a Villa Nazareth, um colégio a oeste de Roma gerida por duas associações cujo presidente é Pietro Parolin (e cujo financiamento é supervisionado por Mons. Celli, o principal negociador dos acordos com a China). Claudio Gugerotti chegou a este “jardim amuralhado” na década de 80, conquistando de imediato a amizade e a confiança do Cardeal Silvestrini, que o incardinou na Pia Sociedade de Dom Nicola Mazza. Gugerotti era só mel e sorrisos, segundo os seus colegas da época, que o tratavam por Don Stambecco (stambecco = cabra-montês alpina) por causa da sua capacidade para escalar. Dom Stambecco subirá ao trono de Pedro?