Notre lettre 1188 publiée le 22 avril 2025

ALLELUIA !

COMME LES DISCIPLES

AU MATIN DE PÂQUES…


LES VEILLEURS POURSUIVENT
POUR LA 187ÈME SEMAINE
LEURS PRIÈRES POUR LA DÉFENSE
DE LA MESSE TRADITIONNELLE
DEVANT L'ARCHEVÊCHÉ DE PARIS
DU LUNDI AU VENDREDI
DE 13H À 13H30
10 RUE DU CLOÎTRE-NOTRE-DAME



Chers Amis,


Dans la nuit pascale notre sainte liturgie a fait retentir le triple alleluia. Et nous nous retrouvons en ces jours de l’octave comme les disciples au matin de Pâques, pleins d’espérance : nous entendons transmettre ce qui nous a été confié à l’Église, à savoir une liturgie vivante pure de toute erreur.

Les chrétiens de France se réjouissent à juste titre d’un regain de catholicisme parmi les jeunes : 10.384 adultes ont été baptisés cette année lors de la veillée pascale, ont été confirmée et ont reçu pour la première fois la communion dans la messe de la nuit pascale. L’augmentation est vraiment remarquable : ils sont 45% de plus qu’en 2024 (ils étaient 5.000 environ en 2023, 7.000 en 2024).

Il faut se garder cependant de tout triomphalisme. Certes, les nouveaux baptisés sont pour la plupart des jeunes adultes, et ce sont donc des nouveaux catholiques convaincus. Mais ils restent des jeunes de notre temps. Cela veut dire qu’un grand nombre d’entre deux doivent « régulariser » leur situation par un mariage ou par une séparation d’un compagnon ou d’une compagne. Ce qui est exigé d’eux lorsque la préparation est sérieuse, mais elle est parfois laxiste. D’autre part, l’expérience prouve que leur persévérance dans la pratique dominicale est loin d’être assurée.

Par ailleurs ces baptêmes d’adultes ne doivent pas cacher la baisse constante du nombre des baptêmes d’enfants. S’il faut se réjouir grandement des baptêmes d’adultes qui montrent une belle adhésion personnelle, la raréfaction des baptêmes d’enfants montre la baisse effrayante de la transmission. Comme je vous le disais la semaine dernière, le contexte général est celui de l’invisibiliation du catholicisme. J’évoquais l’enquête du Pew Research Center (Changement de religion dans 36 pays : beaucoup abandonnent la religion de leur enfance | Centre de recherche Pew) qui montre que le christianisme est la religion qui connaît le taux de défection le plus élevé dans le monde. En Italie, pour une adhésion, il y a 28 défections, en France, pour une adhésion, presque 16 défections.



Or le nombre de personnes qui quittent l’Église est surtout massif chez les jeunes : 44 % des Italiens âgés de 18 à 34 ans disent avoir abandonné la foi catholique de leur enfance.

On peut donc faire l’hypothèse, en s’appuyant sur ce que l’on sait par ailleurs de la configuration actuelle des catholiques pratiquants, beaucoup plus « identitaires » que ceux des époques précédentes, que, dans un contexte général de marginalisation, le catholicisme a toutes les possibilités d’être une minorité active, qui veut vivre et dire courageusement sa foi. Il est hélas dirigé par des pasteurs restés quant à eux à la figure de l’après-Concile et qui tiennent en tout un discours anesthésiant.

C’est toute la chance providentielle des communautés traditionnelles, vers lesquelles vont un nombre important de ces baptisés de Pâques, qui conserve pour sa part contre vents et marées le cœur de l’identité chrétienne, à savoir une liturgie non abâtardie, qui produit piété, conversions, vocations, œuvres de jeunesses, œuvres scolaires. Ses assemblées sont majoritairement jeunes et attirent la jeunesse. Elles assurent visiblement ce qui est l’essence de l’agir chrétien : la transmission. J’ai reçu et je vous ai transmis, dit saint Paul à deux reprises dans sa première épître aux Corinthiens. L’une pour le message du Christ : « J'ai reçu du Seigneur ce qu'à mon tour je vous ai transmis, à savoir que le Christ est mort pour nos péchés, etc. » (1 Co 11, 23). L’autre pour le culte qu’il a établi : « Je vous ai transmis ce que j'ai moi-même reçu : le Seigneur Jésus, la nuit où il fut livré, pris du pain, et après avoir rendu grâces, le rompit, etc. » (1 Co. 15,3). N’est-ce pas, par la grâce de Dieu, ce que font ces fidèles, ces prêtres, ces quelques évêques mais qui seront bientôt en nombre, qui transmettent le catéchisme d’avant, c’est-à-dire de toujours, et la liturgie d’avant, c’est-à-dire de toujours ?

Le Christ est ressuscité, Alleluia ! Notre présence continuera en cet octave, de mardi à vendredi devant les bureaux de l’archevêché, 10 rue du Cloître-Notre-Dame, du lundi au vendredi, de 13h à 13h 30, à Saint-Georges de La Villette, 114 avenue Simon Bolivar, dans le XIXe, le mercredi à 17h, devant Notre-Dame du Travail, 59 rue Vercingétorix, dans le XIVe.

Echos de Veilles : Un prêtre qui sort de la maison diocésaine nous déclare en souriant : " Le savez-vous, même le cardinal Roche a dit qu'il n'avait rien contre la liturgie tridentine... ? Cela laisse peut-être entendre que vous avez été entendus".


En union de prière et d’amitié.
Christian Marquant


ALLELUIA! LIKE THE DISCIPLES ON EASTER MORNING...

187th WEEK: THE SENTINELS CONTINUE THEIR PRAYERS

FOR THE DEFENSE OF THE TRADITIONAL MASS

IN FRONT OF THE ARCHDIOCESE OF PARIS




On Easter night, our holy liturgy resounded the triple alleluia. And we find ourselves in these days of the octave like the disciples on Easter morning, full of hope: we want to pass on what has been entrusted to us in the Church, that is, a living liturgy, pure and free of all error.

French Christians rightly rejoice in the resurgence of Catholicism among young people: during the Easter Vigil, this year, there were 10,384 adults who were baptized and confirmed, and they also received Communion for the first time the Mass of the Vigil. The increase is truly remarkable: 45% more than in 2024 (there were about 5,000 in 2023, 7,000 in 2024).

However, we must be wary of any triumphalism. Certainly, the newly baptized are mostly young adults, and therefore new and committed Catholics. But they are also young people of our time. This means that a large number of them have to "regularize" their situation by getting married or separating from their “partner”. This is what is required when the preparation is serious, but sometimes it is lax. On the other hand, experience shows that their perseverance in Sunday observance is far from assured.

Furthermore, these adult baptisms should not obscure the steady decline in the number of the baptisms of children. While we should greatly rejoice in adult baptisms that demonstrate great personal commitment, the rarity of the baptisms of infants reflects the alarming decline in the transmission. As I mentioned last week, the overall context is one of the invisibility of Catholicism. I referred to the Pew Research Center survey (Changement de religion dans 36 pays : beaucoup abandonnent la religion de leur enfance | Centre de recherche Pew) which shows that Christianity is the religion with the highest dropout rate in the world. In Italy, for every newcomer, there are 28 defections; in France, for every newcomer, nearly 16 defections.



However, the number of those leaving the Church is particularly high among young people: 44% of Italians between the ages of 18 and 34 say they have abandoned the Catholic faith of their childhood.

Therefore, based on what we know about the current configuration of practicing Catholics, which is nowadays much more "identitarian" than in previous eras, we can hypothesize that, in the current general context of marginalization, Catholicism has every opportunity of being an active minority, one that wants to live and courageously express its faith. Unfortunately, it is led by pastors who have remained in the post-conciliar era and who use an anesthetizing discourse.

It is the providential good fortune of the traditional communities—to which a significant number of those baptized at Easter are drawn—that for their part, they preserve against all odds the heart of Christian identity, that is, an unadulterated liturgy that produces piety, conversions, vocations, youth activities, and school projects. Their assemblies are predominantly made up of young people and they keep attracting young people. They visibly guarantee what is the essence of Christian action: transmission. “I received and I passed on to you,” Saint Paul says twice in his First Epistle to the Corinthians. Once in relation to the message of Christ: “I delivered unto you first of all, which I also received: how that Christ died for our sins, etc.” (1 Corinthians 15:3). The other, referring to the worship He established: "I have received of the Lord that which also I delivered unto you, that the Lord Jesus, the same night in which he was betrayed, took bread, and giving thanks, broke, etc." (1 Corinthians 11:23-24). Is this not what, the grace of God, is done by these faithful, these priests, these bishops, few but soon to be numerous, who are passing on the catechism of “before”, that is, of all times, and the liturgy of before, that is, all times?

Christ is risen, Hallelujah! Our presence will continue this octave, from Tuesday to Friday, in front of the archdiocesan headquarters, 10 rue du Cloître-Notre-Dame, Monday to Friday, from 1:00 p.m. to 1:30 p.m., at Saint-Georges de La Villette, 114 Avenue Simon Bolivar, and on Wednesday at 5:00 p.m., in front of Notre-Dame du Travail, 59 rue Vercingétorix.

Echoes of the Vigils: A priest, leaving the diocesan headquarters, says to us with a smile: "Did you know that even Cardinal Roche said he had nothing against the Tridentine liturgy...? Perhaps that suggests that they have listened to you."


ALLELUIA! COME I DISCEPOLI LA MATTINA DI PASQUA...

187ª SETTIMANA: LE SENTINELLE CONTINUANO LA LORO PREGHIERA

PER LA DIFESA DELLA MESSA TRADIZIONALE

DAVANTI ALL'ARCIDIOCESI DI PARIGI




Nella notte di Pasqua la nostra santa liturgia ha fatto risuonare il triplice alleluia. E noi ci troviamo in questi giorni dell’ottava come i discepoli il mattino di Pasqua, pieni di speranza: vogliamo trasmettere ciò che ci è stato affidato nella Chiesa, cioè una liturgia viva, pura ed esente da ogni errore.

I cristiani francesi si rallegrano, e giustamente, della rinascita del cattolicesimo tra i giovani: 10.384 adulti sono stati battezzati e confermati quest'anno durante la Veglia pasquale, e hanno ricevuto la prima Comunione nella Messa della Veglia. L'aumento è davvero notevole: il 45% in più rispetto al 2024 (erano circa 5.000 nel 2023, 7.000 nel 2024).

Tuttavia, dobbiamo stare attenti a non cadere in preda a qualsiasi forma di trionfalismo. Certamente, i nuovi battezzati sono per lo più giovani adulti e, pertanto, nuovi cattolici ben convinti. Ma sono pur sempre giovani del nostro tempo. Ciò significa che un gran numero di loro deve “regolarizzare” la propria situazione sposandosi o separandosi dal proprio “partner”. E ciò che viene loro richiesto quando la preparazione è seria, ma a volte non lo è, bensì piuttosto lassista. D'altro canto, l'esperienza dimostra che la loro perseveranza nella pratica domenicale è tutt'altro che assicurata.

Inoltre, questi battesimi di adulti non devono far dimenticare il costante calo del numero dei battesimi di bambini. Anche se dobbiamo rallegrarci molto dei battesimi di adulti che dimostrano un grande impegno personale, la rarità dei battesimi infantili mostra il preoccupante declino nella trasmissione. Come dicevo la settimana scorsa, il contesto generale è quello dell'invisibilità del cattolicesimo. Ho menzionato il sondaggio del Pew Research Center (Changement de religion dans 36 pays : beaucoup abandonnent la religion de leur enfance | Centre de recherche Pew) che mostra che il cristianesimo è la religione con il più alto tasso di abbandono al mondo. In Italia per ogni nuova adesione si registrano 28 defezioni; in Francia, per ogni nuova adesione, circa 16 defezioni.



Tuttavia, il numero di coloro che abbandonano la Chiesa è particolarmente elevato tra i giovani: il 44% degli italiani tra i 18 e i 34 anni afferma di aver abbandonato la fede cattolica della propria infanzia.

Pertanto, sulla base di quanto sappiamo dell'attuale configurazione dei cattolici praticanti, molto più "identitaria" rispetto alle epoche precedenti, possiamo ipotizzare che, nell’attuale contesto generale di emarginazione, il cattolicesimo abbia tutte le possibilità di essere una minoranza attiva, desiderosa di vivere ed esprimere con coraggio la propria fede. Purtroppo, però, è guidata da pastori rimasti nell'era postconciliare e che utilizzano un discorso anestetizzante.

Contro ogni ostacolo, le comunità tradizionali, verso le quali è attratto un numero significativo di coloro che battezzati a Pasqua, hanno il dono providenziale di riuscire a preservare il cuore dell'identità cristiana, vale a dire una liturgia pura che produce pietà, conversioni, vocazioni, opere giovanili e progetti scolastici. Sono frequentate soprattutto da giovani e li attraggono. Esse garantiscono visibilmente ciò che è l'essenza dell'agire cristiano: la trasmissione. Ho ricevuto e ho trasmesso, dice san Paolo due volte nella sua prima lettera ai Corinzi. Una volta in relazione al messaggio di Cristo: "ho trasmesso, anzitutto, quello che anch'io ho ricevuto, cioè che Cristo morì per i nostri peccati, ecc." (1 Corinzi 15, 3). L'altro si riferisce al culto da Lui istituito: "ho ricevuto dal Signore quello che a mia volta vi ho trasmesso: il Signore Gesù, nella notte in cui veniva tradito, prese del pane e, dopo aver reso grazie, lo spezzò, ecc." (1 Corinzi 11, 23-24). Non è forse questo, per grazia di Dio, ciò che fanno questi fedeli, questi sacerdoti, questi vescovi, pochi ma presto numerosi, che trasmettono il catechismo di una volta, cioè di sempre, e la liturgia di una volta, cioè di sempre?

Cristo è risorto, Alleluia! La nostra presenza proseguirà anche quest'ottava, dal martedì al venerdì, davanti alla sede dell'arcidiocesi, 10 rue du Cloître-Notre-Dame, dal lunedì al venerdì, dalle 13:00 alle 18:00. alle 13,30, a Saint-Georges de La Villette, 114 Avenue Simon Bolivar, mercoledì alle 17, davanti a Notre-Dame du Travail, 59 rue Vercingétorix.

Echi delle Veglie: Un sacerdote, uscendo dalla casa diocesana, ci dice sorridendo: "Sapevate che anche il cardinale Roche ha detto di non avere nulla contro la liturgia tridentina...? Forse questo suggerisce che vi hanno ascoltato".


¡ALELUYA! COMO LOS DISCÍPULOS EN LA MAÑANA DE PASCUA...

SEMANA 187: LOS CENTINELAS CONTINÚAN SUS ORACIONES

EN DEFENSA DE LA MISA TRADICIONAL

DELANTE DE LA ARCHIDIÓCESIS DE PARÍS




En la noche de Pascua, en nuestra santa liturgia resonó el triple aleluya. Y nosotros nos encontramos en estos días de octava como los discípulos en la mañana de Pascua, llenos de esperanza: queremos transmitir lo que se nos ha confiado en la Iglesia, es decir una liturgia viva y pura de todo error.

Los cristianos franceses se alegran, con razón, del resurgimiento del catolicismo entre los jóvenes: 10.384 recibieron el bautismo este año durante la Vigilia Pascual, y la confirmación y la comunión por primera vez en la misa de la Vigilia Pascual. El aumento es realmente notable: son un 45 % más que en 2024 (fueron unos 5.000 en 2023, 7.000 en 2024).

Sin embargo, debemos tener cuidado con cualquier triunfalismo. Ciertamente, los recién bautizados son en su mayoría adultos jóvenes, y por tanto son nuevos católicos convictos. Pero siguen siendo jóvenes de nuestro tiempo. Esto significa que un gran número de ellos tienen que «regularizar» su situación casándose o separándose de su pareja. Esto se les exige cuando la preparación es seria, pero no siempre lo es. Por otra parte, la experiencia demuestra que su perseverancia en la práctica dominical está lejos de estar asegurada.

Además, estos bautismos de adultos no deben ocultar el descenso constante del número de bautismos de niños. Si bien debemos regocijarnos grandemente por los bautismos de adultos que muestran un gran compromiso personal, la rareza de los bautismos de niños muestra la alarmante disminución de la transmisión. Como dije la semana pasada, el contexto general es el de la invisibilidad del catolicismo. Mencioné la encuesta del Pew Research Center (Changement de religion dans 36 pays : beaucoup abandonnent la religion de leur enfance | Centre de recherche Pew) que muestra que el cristianismo es la religión con la tasa de deserción más alta del mundo. En Italia, por cada nueva adhesión hay 28 deserciones; en Francia, por cada nueva adhesión, casi 16 deserciones.



Sin embargo, el número de quienes abandonan la Iglesia es especialmente elevado entre los jóvenes: el 44 % de los italianos de entre 18 y 34 años afirma haber abandonado la fe católica de su infancia.

Así, a partir de lo que sabemos de la configuración actual de los católicos practicantes, mucho más «identitaria» que la de épocas anteriores, podemos plantear la hipótesis de que, en un contexto general de marginación, el catolicismo tiene todas las posibilidades de ser una minoría activa, que quiere vivir y expresar con valentía su fe. Desgraciadamente, está dirigida por pastores que se han quedado en la era posconciliar y que utilizan un discurso anestesiante.

Gracias a la Providencia, las comunidades tradicionales –hacia las que se dirige un número significativo de los bautizados en Pascua– conservan contra viento y marea el corazón de la identidad cristiana, es decir una liturgia no adulterada, que produce piedad, conversiones, vocaciones, obras juveniles, obras escolares. Sus asambleas son mayoritariamente jóvenes y atraen a gente joven. Garantizan visiblemente lo que es la esencia de la acción cristiana: la transmisión. Yo recibí y os transmití, dice dos veces San Pablo en su primera epístola a los Corintios. Una vez en relación al mensaje de Cristo: «Recibí del Señor lo que a su vez os he transmitido, es decir, que Cristo murió por nuestros pecados, etc.» (1 Corintios 11:23). La otra refiriéndose al culto que Él estableció: «Les he transmitido lo que también recibí: el Señor Jesús, la noche en que fue entregado, tomó pan y, después de dar gracias, lo partió, etc.» (1 Corintios 15:3). ¿No es esto, por la gracia de Dios, lo que hacen estos fieles, estos sacerdotes, estos obispos, pocos pero que pronto serán numerosos, que transmiten el catecismo de antes, es decir de siempre, y la liturgia de antes, es decir de siempre?

Cristo ha resucitado, ¡Aleluya! Nuestra presencia continuará esta octava, de martes a viernes, frente a la sede de la archidiócesis, 10 rue du Cloître-Notre-Dame, de lunes a viernes, de 13 a 13:30 horas, en Saint-Georges de La Villette, 114 Avenue Simon Bolivar, el miércoles a las 17 horas, y frente a Notre-Dame du Travail, 59 rue Vercingétorix, los domingos a las 18:15 horas.

Ecos de las Vigilias: Un sacerdote, al salir de la casa diocesana, nos dice con una sonrisa: «¿Sabían que incluso el cardenal Roche dijo que no tenía nada en contra de la liturgia tridentina...? Quizás eso sugiera que les han escuchado».


ALLELUJA! WIE DIE JÜNGER AM OSTERMORGEN ...

187. WOCHE: DIE WÄCHTER SETZEN IHRE GEBETE

FÜR DIE VERTEIDIGUNG DER TRADITIONELLEN MESSE

VOR DER ERZDIÖZESE VON PARIS FORT




In der Osternacht erklang in unserer heiligen Liturgie das dreifache Halleluja. Und wir sind in diesen Oktavtagen wie die Jünger am Ostermorgen voller Hoffnung: Wir wollen weitergeben, was uns in der Kirche anvertraut wurde, nämlich eine lebendige Liturgie, reine, frei von jedem Irrtum.

Die französischen Christen freuen sich zu Recht über die Wiederbelebung des Katholizismus unter jungen Menschen: 10.384 Erwachsene wurden dieses Jahr in der Osternacht getauft, gefirmt und empfingen in der Osternachtsmesse zum ersten Mal die Kommunion. Der Anstieg ist wirklich bemerkenswert: 45 % mehr als im Jahr 2024 (2023 waren es etwa 5.000, 2024 7.000).

Allerdings müssen wir mit jeglichem Triumphalismus vorsichtig sein. Sicherlich handelt es sich bei den Neugetauften zum größten Teil um junge Erwachsene und damit um sehr überzeugte Neukatholiken. Aber sie sind auch junge Menschen unserer Zeit. Dies bedeutet, dass viele von ihnen ihre Situation „regulieren“ müssen, indem sie heiraten oder sich von ihrem Partner trennen. Dies ist erforderlich, wenn die Vorbereitung ernsthaft und gut durchgeführt wird, manchmal jedoch auch lax und nachlässig ist. Andererseits zeigt die Erfahrung, dass ihr Durchhalten bei der sonntäglichen Religionsausübung alles andere als gewährleistet ist.

Darüber hinaus dürfen diese Erwachsenentaufen nicht darüber hinwegtäuschen, dass die Zahl der Säuglingstaufen stetig zurückgeht. Während wir uns über Taufen von Erwachsenen, die ein großes persönliches Engagement zeigen, sehr freuen sollten, zeigt die Seltenheit von Säuglingstaufen den alarmierenden Rückgang der Übertragung. Wie ich Ihnen letzte Woche sagte, geht es im allgemeinen Kontext um die Unsichtbarkeit des Katholizismus. Ich habe die Umfrage des Pew Research Center erwähnt (Changement de religion dans 36 pays : beaucoup abandonnent la religion de leur enfance | Centre de recherche Pew), aus der hervorgeht, dass das Christentum die Religion mit der höchsten Abbruchrate weltweit ist. In Italien kommen auf jedes neue Mitglied 28 Überläufer; In Frankreich kommen auf jedes neue Mitglied fast 16 Überläufer.



Allerdings ist die Zahl der Kirchenaustritte unter jungen Menschen besonders hoch: 44 Prozent der Italiener im Alter zwischen 18 und 34 Jahren geben an, den katholischen Glauben ihrer Kindheit aufgegeben zu haben.

Auf der Grundlage dessen, was wir über die gegenwärtige Zusammensetzung der praktizierenden Katholiken wissen, die viel „identitärer“ ist als in früheren Epochen, können wir die Hypothese aufstellen, dass der Katholizismus in einem allgemeinen Kontext der Marginalisierung alle Möglichkeiten hat, eine aktive Minderheit zu sein, die ihren Glauben leben und mutig zum Ausdruck bringen möchte. Leider wird sie von Pastoren geführt, die in der nachkonziliaren Ära verblieben sind und einen betäubenden Diskurs führen.

Es ist das Schicksal traditioneller Gemeinschaften – zu denen sich eine beträchtliche Zahl der an Ostern Getauften hinzieht –, dass sie ihrerseits allen Widrigkeiten zum Trotz den Kern der christlichen Identität bewahren, nämlich eine unverfälschte Liturgie, die Frömmigkeit, Bekehrungen, Berufungen, Jugendarbeit und Schulprojekte hervorbringt. Ihre Treffen werden überwiegend von jungen Menschen besucht und ziehen junge Menschen an. Sie gewährleisten sichtbar, was das Wesentliche christlichen Handelns ist: die Weitergabe. „Ich habe es empfangen und euch übermittelt“, sagt der heilige Paulus zweimal in seinem ersten Brief an die Korinther. Einmal in Bezug auf die Botschaft Christi: „Ich habe vom Herrn empfangen, was ich auch an euch weitergegeben habe, nämlich dass Christus für unsere Sünden gestorben ist usw.“ (1. Korinther 15, 3). Der andere Teil bezieht sich auf die von ihm eingeführte Anbetung: „Ich habe euch weitergegeben, was ich auch empfangen habe: Der Herr Jesus nahm in der Nacht, in der er verraten wurde, das Brot, dankte und brach es usw.“ (1. Korinther 11, 23-24). Ist es nicht das, was diese Gläubigen, diese Priester, diese Bischöfe – wenige, aber bald zahlreiche – durch die Gnade Gottes tun, die den Katechismus von einst, das heißt von immer, und die Liturgie von einst, das heißt von immer, weitergeben?

Christus ist auferstanden, Halleluja! Unsere Anwesenheit wird auch in diesem achten Jahr von Dienstag bis Freitag vor dem Sitz der Erzdiözese, 10 rue du Cloître-Notre-Dame, von Montag bis Freitag ab 13:00 Uhr fortgesetzt. bis 13:30 Uhr, in Saint-Georges de La Villette, 114 Avenue Simon Bolivar, am Mittwoch um 17:00 Uhr, vor Notre-Dame du Travail, 59 rue Vercingétorix.

Echos der Mahnwachen: Ein Priester, der das Diözesanhaus verlässt, erzählt uns lächelnd: „Wussten Sie, dass sogar Kardinal Roche sagte, er habe nichts gegen die tridentinische Liturgie...? Vielleicht deutet das darauf hin, dass sie Ihnen zugehört haben.


ALELUIA! COMO OS DISCÍPULOS NA MANHÃ DE PÁSCOA...

187ª SEMANA: OS SENTINELAS CONTINUAM AS SUAS ORAÇÕES

PELA DEFESA DA MISSA TRADICIONAL

DIANTE DA ARQUIDIOCESE DE PARIS




Na noite de Páscoa, na nossa sagrada liturgia, eccou o tríplice aleluia. E nestes dias da oitava, estamos como os discípulos na manhã de Páscoa, cheios de esperança: queremos transmitir o que nos foi confiado na Igreja, isto é, uma liturgia viva, pura e livre de todo o erro.

Nestes dias, os católicos franceses regozijam-se, e com razão, com o ressurgimento do catolicismo entre os jovens: este ano, durante a Vigília Pascal, 10.384 adultos foram baptizados e crismados, e receberam a Comunhão pela primeira vez na Missa desta Vigília Pascal. O aumento é realmente notável: mais 45% do que em 2024 (eram cerca de 5.000 em 2023 e 7.000 em 2024).

Contudo, devemos ter cuidado de não cair em triunfalismo. Certamente, os recém-batizados são, na sua maioria, jovens adultos e, por isso, são novos católicos bem convictos. Mas também são jovens do nosso tempo. Isto significa que um grande número deles tem de “regularizar” a sua situação casando-se ou separando-se do seu “companheiro” ou “companheira”. É isto que se lhes exige quando a preparação é séria, mas por vezes a preparação é laxista e negligente. Por outro lado, a experiência mostra que a sua perseverança na prática dominical está longe de estar garantida.

Além disso, estes baptismos de adultos não devem fazer esquecer o declínio constante do número de baptismos de crianças. Embora devamos alegrar-nos, e muito, com os baptismos de adultos, que demonstram grande empenho pessoal, a raridade dos baptismos de crianças mostra o declínio alarmante na transmissão. Como mencionei na semana passada, o contexto geral é de invisibilidade do catolicismo. Referi também a investigação do Pew Research Center (Changement de religion dans 36 pays : beaucoup abandonnent la religion de leur enfance | Centre de recherche Pew), que mostra que o cristianismo é a religião com a maior taxa de abandono no mundo. Em Itália, por cada nova adesão, há 28 defecções; em França, por cada nova adesão, há quase 16 que abandonam.



E o número de pessoas que abandonam a Igreja é particularmente elevado entre os jovens: 44% dos italianos dos 18 aos 34 anos dizem que abandonaram a fé católica da sua infância.

Assim, com base no que sabemos sobre a configuração actual dos católicos praticantes, muito mais "identitários" do que em épocas anteriores, podemos colocar a hipótese de que, no actual contexto geral de marginalização, o catolicismo tem todas as oportunidades de ser uma minoria activa, que quer viver e expressar corajosamente a sua fé. Infelizmente, é liderada por pastores que permaneceram na era pós-conciliar e que usam um discurso anestesiante.

Contra todos os obstáculos, as comunidades tradicionais — para as quais muitos dos baptizados na Páscoa se mostram atraídos — contam com o dom da Providência de conseguirem conservar o coração da identidade cristã, isto é, uma liturgia não adulterada que produz piedade, conversões, vocações, obras juvenis e projectos escolares. São comunidades frequentadas principalmente por jovens e continuam a atrais os jovens. E garantem visivelmente aquilo que é a essência da acção cristã: a transmissão. Eu recebi e transmiti-vos, diz S. Paulo duas vezes na sua primeira epístola aos Coríntios. Uma vez em relação à mensagem de Cristo: "Eu vos transmiti primeiramente o que eu mesmo havia recebido: que Cristo morreu por nossos pecado, etc." (1 Coríntios 15, 3). A outra refere-se ao culto que Ele estabeleceu: "Eu recebi do Senhor o que vos transmiti: que o Senhor Jesus, na noite em que foi traído, tomou o pão e, depois de ter dado graças, partiu-o, etc." (1 Coríntios 11, 23-24). Não é isto, pela graça de Deus, o que fazem estes fiéis, estes sacerdotes, estes bispos, poucos mas que em breve serão numerosos, que transmitem o catecismo de antes, isto é, de sempre, e a liturgia de antes, isto é, de sempre?

Cristo ressuscitou, Aleluia! E continuaremos a marcar a nossa presença nesta oitava, de terça a sexta-feira, em frente da sede da arquidiocese, 10 rue du Cloître-Notre-Dame, de segunda a sexta-feira, a partir das 13h00. às 13h30, em Saint-Georges de La Villette, 114 Avenue Simon Bolivar, na quarta-feira às 17h, diante Notre-Dame du Travail, 59 rue Vercingétorix.

Ecos das Vigílias: Um sacerdote que saía da casa diocesana diz-nos com um sorriso: "Sabiam que até o Cardeal Roche disse que não tinha nada contra a liturgia tridentina...? Talvez isso queira dizer que vos deram ouvidos."

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